ACTE TROISIEME. 49
Viens remplir ma promette, et me faire oublier,
Par des sermens nouveaux, le crime du premier,
O L I M P I E.
Hélas !. a.
S T A T I R A,
Quoi ! tu gémis ?
O L I f>I P I É.
Cette même journée
Allumerait deux fois les ssambeaux d’hyménée ?
S T A T I R A.
Que dis-tu?
O L I M P I E.
Permettez, pour la première fois,
Que je vous fasse entendre une timide voix.
Je vous chéris, ma mère, et je voudrais répandre
Le sang que je reçus de vous et d’Alexandre,
Si j’obtehais des dieux, en le fesant couler,
De prolonger vos jours ou de les consoler.
S T A T I R A.
O ma chère Olimpîe !
O L I M P I E.
Oserai-je encor dire
Que votre asde obscur est le trône où j’aspire ’
Vous m’y verrez soumise, et foulant à vos pieds
Ces trônes malheureux, pour vous seule oubliés,-
Alexandre mon père, enfermé dans la tombe,
Veut-il que de nos mains son ennemi succombe?
Laissbns-là tous ces rois dans l’horreur des combats,, -
Se punir l'un par l’autre, et venger son trépas;
Mais nous , de tant de maux victimes innocentes ,
A leurs bras forcenés joignant nos mains tremblantes,
Théâtre. Tom. Fi D
Viens remplir ma promette, et me faire oublier,
Par des sermens nouveaux, le crime du premier,
O L I M P I E.
Hélas !. a.
S T A T I R A,
Quoi ! tu gémis ?
O L I f>I P I É.
Cette même journée
Allumerait deux fois les ssambeaux d’hyménée ?
S T A T I R A.
Que dis-tu?
O L I M P I E.
Permettez, pour la première fois,
Que je vous fasse entendre une timide voix.
Je vous chéris, ma mère, et je voudrais répandre
Le sang que je reçus de vous et d’Alexandre,
Si j’obtehais des dieux, en le fesant couler,
De prolonger vos jours ou de les consoler.
S T A T I R A.
O ma chère Olimpîe !
O L I M P I E.
Oserai-je encor dire
Que votre asde obscur est le trône où j’aspire ’
Vous m’y verrez soumise, et foulant à vos pieds
Ces trônes malheureux, pour vous seule oubliés,-
Alexandre mon père, enfermé dans la tombe,
Veut-il que de nos mains son ennemi succombe?
Laissbns-là tous ces rois dans l’horreur des combats,, -
Se punir l'un par l’autre, et venger son trépas;
Mais nous , de tant de maux victimes innocentes ,
A leurs bras forcenés joignant nos mains tremblantes,
Théâtre. Tom. Fi D