ACTE QUATRIEME.
377
ACTE IV.
SCENE PREMIERE.
le vieil ARZEMON, MEGATISE.
LE VIEIL ARZEMON.
TTu gardes cette porte et tu retiens mes pas !
Tu me fais cet affront; toi, Mégatise !
MEGATISE.
Hélas !
Triste et cher Arzemon , vieillard que je révère,
Trop malheureux ami, trop déplorable père ,
Qu’exiges-tu de moi?
LE VIEIL ARZEMON.
Ce que doit l’amitié.
Pour servir les Romains es - tu donc sans pitié ?
MEGATISE.
Au nom de la pitié , fuis ce lieu d’injustices,
Crains ce séjour de sang, de crimes, de supplices ,
Retourne en tes foyers , loin des yeux des tyrans ;
La mort nous environne.
LE VIEIL ARZEMON.
Où sont mes chers enfans?
MEGATISE.
Je te l’ai déjà dit, leur péril est extrême :
Tu ne peux les servir , tu te perdrais toi-même.
LE VIEIL ARZEMON.
N’importe , je prétends faire un dernier effort ;
Je veux, je dois parler au commandant du fort.
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ACTE IV.
SCENE PREMIERE.
le vieil ARZEMON, MEGATISE.
LE VIEIL ARZEMON.
TTu gardes cette porte et tu retiens mes pas !
Tu me fais cet affront; toi, Mégatise !
MEGATISE.
Hélas !
Triste et cher Arzemon , vieillard que je révère,
Trop malheureux ami, trop déplorable père ,
Qu’exiges-tu de moi?
LE VIEIL ARZEMON.
Ce que doit l’amitié.
Pour servir les Romains es - tu donc sans pitié ?
MEGATISE.
Au nom de la pitié , fuis ce lieu d’injustices,
Crains ce séjour de sang, de crimes, de supplices ,
Retourne en tes foyers , loin des yeux des tyrans ;
La mort nous environne.
LE VIEIL ARZEMON.
Où sont mes chers enfans?
MEGATISE.
Je te l’ai déjà dit, leur péril est extrême :
Tu ne peux les servir , tu te perdrais toi-même.
LE VIEIL ARZEMON.
N’importe , je prétends faire un dernier effort ;
Je veux, je dois parler au commandant du fort.