ACTE QUATRIEME. 37.9
C’est ce que tu m’as dit, et c’est ce qui m’oblige
A voir cet Iradan .... son intérêt l’exige.
MEGATISE.
Va, fuis, n’augmente point par tes soins obstinés
La foule desmourans et des infortunés.
LE VIEIL A R Z E M O N.
Quel discours effroyable! explique-toi.
MEGATISE.
Mon maître ,
Mon chef, mon protecteur, est expirant, peut-être.
LE VIEIL A R Z E M O N.
Lui!
MEGATISE.
Tremble de le voir.
LE VIEIL A R Z E M O N.
Pourquoi m’en détourner?
MEGATISE.
Ton fils, ton propre fils vient de l’assassiner.
LE VIEIL A R Z E M O N.
O soleil ! ô mon Dieu ! soutenez ma vieillesse !
Qui? lui! ce malheureux, porter sa main traîtresse :
Sur qui? . . . pour un tel crime ai-je pu l’élever!
MEGATISE.
Vois quel temps tu prenais: rien ne peut le làuver,
LE VIEIL A R Z E M O N.
O comble de l’horreur ! hélas ! dans son enfance
J’avais cru de ses sens calmer la violence;
Il était bon , sensible , ardent, mais généreux.
Quel démon l’a changé? quel crime !... ah malheureux!
C’est ce que tu m’as dit, et c’est ce qui m’oblige
A voir cet Iradan .... son intérêt l’exige.
MEGATISE.
Va, fuis, n’augmente point par tes soins obstinés
La foule desmourans et des infortunés.
LE VIEIL A R Z E M O N.
Quel discours effroyable! explique-toi.
MEGATISE.
Mon maître ,
Mon chef, mon protecteur, est expirant, peut-être.
LE VIEIL A R Z E M O N.
Lui!
MEGATISE.
Tremble de le voir.
LE VIEIL A R Z E M O N.
Pourquoi m’en détourner?
MEGATISE.
Ton fils, ton propre fils vient de l’assassiner.
LE VIEIL A R Z E M O N.
O soleil ! ô mon Dieu ! soutenez ma vieillesse !
Qui? lui! ce malheureux, porter sa main traîtresse :
Sur qui? . . . pour un tel crime ai-je pu l’élever!
MEGATISE.
Vois quel temps tu prenais: rien ne peut le làuver,
LE VIEIL A R Z E M O N.
O comble de l’horreur ! hélas ! dans son enfance
J’avais cru de ses sens calmer la violence;
Il était bon , sensible , ardent, mais généreux.
Quel démon l’a changé? quel crime !... ah malheureux!