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LES PELOPIDES
SCENE VL
ER OPE, THIESTE, P O L E M O N.
F O L E M O N.
Seigneur, Atrée arrive , il a quitté ses armes ;
Dans ce temple avec vous il vient jurer la paix.
THIESTE.
Grands Dieux ! vous me forcez de haïr vos bienfaits,
P O L E M O N.
Vous allez à l’autel confirmer vos promesses.
L’encens s’élève aux cieux des mains de nos prêtrelses,
Des oliviers heureux les festons désirés
Ont annoncé la fin de ces jours abhorrés
Où la discorde en feu désolait notre enceinte.
On a lavé le sang dont la ville fut teinte.
Et le sang des méchans qui voudraient nous troubler
Est ici désormais le seul qui doit couler.
Madame, il n’appartient qu’à la reine elle-même
De vous remettre aux mains d’un époux qui vous aime ,
Et d’essuyer les pleurs qui coulent de vos yeux.
E R O P E.
Mon sang devait couler... vous le savez , grands Dieux !
T H I E S T E à Polémon.
Ï1 me faut rendre Erope !
POLEMON.
Oui , Thieste , et sur l’heure ;
C’est la loi du traité.
THIESTE.
Va, que plutôt je meures
LES PELOPIDES
SCENE VL
ER OPE, THIESTE, P O L E M O N.
F O L E M O N.
Seigneur, Atrée arrive , il a quitté ses armes ;
Dans ce temple avec vous il vient jurer la paix.
THIESTE.
Grands Dieux ! vous me forcez de haïr vos bienfaits,
P O L E M O N.
Vous allez à l’autel confirmer vos promesses.
L’encens s’élève aux cieux des mains de nos prêtrelses,
Des oliviers heureux les festons désirés
Ont annoncé la fin de ces jours abhorrés
Où la discorde en feu désolait notre enceinte.
On a lavé le sang dont la ville fut teinte.
Et le sang des méchans qui voudraient nous troubler
Est ici désormais le seul qui doit couler.
Madame, il n’appartient qu’à la reine elle-même
De vous remettre aux mains d’un époux qui vous aime ,
Et d’essuyer les pleurs qui coulent de vos yeux.
E R O P E.
Mon sang devait couler... vous le savez , grands Dieux !
T H I E S T E à Polémon.
Ï1 me faut rendre Erope !
POLEMON.
Oui , Thieste , et sur l’heure ;
C’est la loi du traité.
THIESTE.
Va, que plutôt je meures