-I RE N E.
323
ALEXIS.
Hélas ! elle vous aime , et sans doute me craint.
Si dans mon désespoir votre amitié me plaint,
Si vous pouvez beaucoup sur ce cœur noble et tendre
Résolvez-la du moins à me voir, à m’entendre,
A ne point rejeter les vœux humiliés
D’un empereur sournis et tremblant à ses pieds.
Le vainqueur de César est l’esclave d’Irène ;
Elle étend à son choix , ou resserre sa chaîne.
Qu'elle dise un seul mot.
ZOÉ.
Jusques en ce séjous
Je la vois avancer par ce secret détour.
ALEXIS.
C’est elle-même, ô Ciel!
ZOÉ.
A la terre attachée
Sa vue à notre aspect s’égare effarouchée.
Elle avance vers vous, mais sans vous regarde!
Je ne sais quelle horreur semble la posséder.
ALEXIS.
Irène, est-ce bien vous? Quoi! loin de me répondre^
A peine d’un regard elle veut me confondre ’
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ALEXIS.
Hélas ! elle vous aime , et sans doute me craint.
Si dans mon désespoir votre amitié me plaint,
Si vous pouvez beaucoup sur ce cœur noble et tendre
Résolvez-la du moins à me voir, à m’entendre,
A ne point rejeter les vœux humiliés
D’un empereur sournis et tremblant à ses pieds.
Le vainqueur de César est l’esclave d’Irène ;
Elle étend à son choix , ou resserre sa chaîne.
Qu'elle dise un seul mot.
ZOÉ.
Jusques en ce séjous
Je la vois avancer par ce secret détour.
ALEXIS.
C’est elle-même, ô Ciel!
ZOÉ.
A la terre attachée
Sa vue à notre aspect s’égare effarouchée.
Elle avance vers vous, mais sans vous regarde!
Je ne sais quelle horreur semble la posséder.
ALEXIS.
Irène, est-ce bien vous? Quoi! loin de me répondre^
A peine d’un regard elle veut me confondre ’