I
332 v ARIANTES
(à) L’auteur a cru devoir retrancher la scène suivante
qui était la sécondé du quatrième acte :
IRENE, ZOÉ, M E M N O N.
M E M N O N.
J’apporte à vos genoux les vœux de cet empire.
Tout le peuple, Madame , en ce grand jour n’aspire
Qu’à vous voir réunir par un nœud glorieux
Les restes adorés du sang de vos aïeux.
Confirmez le bonheur que le ciel nous envoie ;
Réparez nos malheurs par la publique joie;
Vous verrez à vos pieds le sénat, les Etats,
Les députés du peuple , et les chefs des soldats^
Solliciter , prelser cette union chérie
D’où dépend désormais le bonheur de leur vie.
Assurez les destins de l’empire nouveau
En donnant des Césars formés d’un sang si beau.
Sur Ce vœu général que ma voix vous annonce ,
On attend qu’aujourd’hui votre bouche prononce ;
Et nul vain préjugé ne doit vous retenir.
Périsie du tyran jusqu’à son souvenir.
( il fort. )
I R E N E.
Hé bien, tu vois mon sort! suis-je assez malheureuse?
Ce vain projet rendra ma peine plus afsreuse.
De céder à leurs vœux il n’est aucun espoir.
(z) Vous me la refusez lorsque je Rai conquise!
A trahir ses sermons c’est vous qui la forcez ,
Barbare ! et c’est à moi que vous la ravissez !
Sur cet heureux lien devenu nécessaire,
Injustement l’objet d’une rigueur austère ,
Sourd à la voix publique , oubliant mon devoir ,
L’amour et l’amitié fondaient tout mon espoir.
Ne vous figurez pas que mon cœur s’en détache;
Il faut qu’on me la cède , ou que je vous l’arrache.
332 v ARIANTES
(à) L’auteur a cru devoir retrancher la scène suivante
qui était la sécondé du quatrième acte :
IRENE, ZOÉ, M E M N O N.
M E M N O N.
J’apporte à vos genoux les vœux de cet empire.
Tout le peuple, Madame , en ce grand jour n’aspire
Qu’à vous voir réunir par un nœud glorieux
Les restes adorés du sang de vos aïeux.
Confirmez le bonheur que le ciel nous envoie ;
Réparez nos malheurs par la publique joie;
Vous verrez à vos pieds le sénat, les Etats,
Les députés du peuple , et les chefs des soldats^
Solliciter , prelser cette union chérie
D’où dépend désormais le bonheur de leur vie.
Assurez les destins de l’empire nouveau
En donnant des Césars formés d’un sang si beau.
Sur Ce vœu général que ma voix vous annonce ,
On attend qu’aujourd’hui votre bouche prononce ;
Et nul vain préjugé ne doit vous retenir.
Périsie du tyran jusqu’à son souvenir.
( il fort. )
I R E N E.
Hé bien, tu vois mon sort! suis-je assez malheureuse?
Ce vain projet rendra ma peine plus afsreuse.
De céder à leurs vœux il n’est aucun espoir.
(z) Vous me la refusez lorsque je Rai conquise!
A trahir ses sermons c’est vous qui la forcez ,
Barbare ! et c’est à moi que vous la ravissez !
Sur cet heureux lien devenu nécessaire,
Injustement l’objet d’une rigueur austère ,
Sourd à la voix publique , oubliant mon devoir ,
L’amour et l’amitié fondaient tout mon espoir.
Ne vous figurez pas que mon cœur s’en détache;
Il faut qu’on me la cède , ou que je vous l’arrache.