COMEDIE» 25
PAS Q U I N.
Voilà bien des saçons :
Le scrupule est plaisant. Donnez-moi ces chissons.
CLITANDRE,
Mais...
PAS QUI N.
Mais reposez-vous de tout sur ma prudence.
CLITANDRE.
Ju veux...
P A S Q U ï N.
Eh! dénichez. Voici Madame Hortense.
SCENE X.
H O R T E N S E, N E R I N E.
H O R T E N S E.
J-Serine, j'en conviens, Clitandre est vertueux;
Je connais la consiance et l’ardeur de ses feux ;
11 est Page, discret, honnête homme, sincère ;
Je le dois eslimer; mais Damis sait me plaire.
Je sens trop, aux transports de mon cœur combattu,
Que l'amour n’est jamais le prix de la vertu.
C’est par les agrémens que l’on touche une femme ;
Et pour une de nous que l’amour prend par l’ame ,
Ncrine, il en est cent qu'il Déduit par les yeux.
J’en rougis. Mais Damis ne vient point en ces lieux !
N E R I N E.
Quelle vivacité! quoi! cette humeur si fière ?
H O R T E N S E.
Non, je ne devais pas arriver la première,
PAS Q U I N.
Voilà bien des saçons :
Le scrupule est plaisant. Donnez-moi ces chissons.
CLITANDRE,
Mais...
PAS QUI N.
Mais reposez-vous de tout sur ma prudence.
CLITANDRE.
Ju veux...
P A S Q U ï N.
Eh! dénichez. Voici Madame Hortense.
SCENE X.
H O R T E N S E, N E R I N E.
H O R T E N S E.
J-Serine, j'en conviens, Clitandre est vertueux;
Je connais la consiance et l’ardeur de ses feux ;
11 est Page, discret, honnête homme, sincère ;
Je le dois eslimer; mais Damis sait me plaire.
Je sens trop, aux transports de mon cœur combattu,
Que l'amour n’est jamais le prix de la vertu.
C’est par les agrémens que l’on touche une femme ;
Et pour une de nous que l’amour prend par l’ame ,
Ncrine, il en est cent qu'il Déduit par les yeux.
J’en rougis. Mais Damis ne vient point en ces lieux !
N E R I N E.
Quelle vivacité! quoi! cette humeur si fière ?
H O R T E N S E.
Non, je ne devais pas arriver la première,