174 LA PRUDE.
Qu’il rougissait aux propos indécens ,
Que sur mon bord tenaient nos jeunes gens.
^Je vous promets de lui servir de père.
D A R M I Ni
Ce n’est pas là pourtant ce qu’il espère.
Mais , allons donc chez Dorfife à l’instant,
Et recevez d’elle au moins votre argent.
BLANFORD.
Bon ! le démon , qui toujours m’accompagne
La fait rester encore à la campagne.
D a R m i N.
Et le caissier ?
BLANFORD.
Et le caissier aussi.
Tous deux viendront, puisque je suis ici.
D A R M I N.
Vous pensez donc que Madame Dorfise
Vous est toujours très-humblement soumise ?
BLANFORD.
Et pourquoi non? si je garde ma foi ,
Elle peut bien en faire autant pour moi.
Je n’ai pas eu comme vous la folie
De courtiser une franche étourdie.
D A R M I N.
Il se pourra que j’en sois méprisé ;
Et c’est à quoi tout homme est exposé.
Et j'avoûrai qu'en son humeur badine, .
Elle est bien loin de sa sage consine.
Qu’il rougissait aux propos indécens ,
Que sur mon bord tenaient nos jeunes gens.
^Je vous promets de lui servir de père.
D A R M I Ni
Ce n’est pas là pourtant ce qu’il espère.
Mais , allons donc chez Dorfife à l’instant,
Et recevez d’elle au moins votre argent.
BLANFORD.
Bon ! le démon , qui toujours m’accompagne
La fait rester encore à la campagne.
D a R m i N.
Et le caissier ?
BLANFORD.
Et le caissier aussi.
Tous deux viendront, puisque je suis ici.
D A R M I N.
Vous pensez donc que Madame Dorfise
Vous est toujours très-humblement soumise ?
BLANFORD.
Et pourquoi non? si je garde ma foi ,
Elle peut bien en faire autant pour moi.
Je n’ai pas eu comme vous la folie
De courtiser une franche étourdie.
D A R M I N.
Il se pourra que j’en sois méprisé ;
Et c’est à quoi tout homme est exposé.
Et j'avoûrai qu'en son humeur badine, .
Elle est bien loin de sa sage consine.