ACTE PREMIER. 381
Mme D U R U.
Les aimables enfans !
D A M I S.
Oh ! Monsieur, je vous jure
Ou’on ne sentit jamais une ssamme plus pure.
M. G R 1 P O N.
Pour ma Phlipotte ?
D A M I S.
Hélas! pour cet objet vainqueur
Qui régné sur mes sens , et m’a donne son cœur.
M. G R I P O N.
On ne t’a rien donné : je ne puis te comprendre ;
Ma fille, ainsi que moi, n’a point l’ame si tendre.
( à Erife. )
Et vous, qui souriez , vous ne me dites rien?
E R I S E.
Je dis la même chose , et je vous promets bien
De placer les devoirs, les plaisirs de ma vie,
A plaire au tendre amant à qui mon cœur me lie.
M. G R I P 0 N.
Il n’est point tendre amant, vous répondez fort mal.
LE MARQUIS.
Je vous jure qu’il l’cst.
'' M. G R I P O N.
Oh ! quel original !
L’ami delà maison, mêlez-vous, je vous prie,
Un peu moins de la fête et des gens qu’on marie.
(Zf Marquis lui sait de grandes révérences. )
( a Mad. Duru. )
Or cà, j’ai réussi dans ma commission.
Je vois pour votre époux votre soumission ;
Mme D U R U.
Les aimables enfans !
D A M I S.
Oh ! Monsieur, je vous jure
Ou’on ne sentit jamais une ssamme plus pure.
M. G R 1 P O N.
Pour ma Phlipotte ?
D A M I S.
Hélas! pour cet objet vainqueur
Qui régné sur mes sens , et m’a donne son cœur.
M. G R I P O N.
On ne t’a rien donné : je ne puis te comprendre ;
Ma fille, ainsi que moi, n’a point l’ame si tendre.
( à Erife. )
Et vous, qui souriez , vous ne me dites rien?
E R I S E.
Je dis la même chose , et je vous promets bien
De placer les devoirs, les plaisirs de ma vie,
A plaire au tendre amant à qui mon cœur me lie.
M. G R I P 0 N.
Il n’est point tendre amant, vous répondez fort mal.
LE MARQUIS.
Je vous jure qu’il l’cst.
'' M. G R I P O N.
Oh ! quel original !
L’ami delà maison, mêlez-vous, je vous prie,
Un peu moins de la fête et des gens qu’on marie.
(Zf Marquis lui sait de grandes révérences. )
( a Mad. Duru. )
Or cà, j’ai réussi dans ma commission.
Je vois pour votre époux votre soumission ;