4°4 LA FEMME QUI A RAISON.
Jurez plus bas tout seul. ■
M. D U R U.
Je ne puis plus rien dire.
Je suffoque.
E R I S E.
Quoi donc ?
M. D U R U.
Est-ce un rêve, un délire?
Je vengerai l’affront fait avec tant d’éclat.
Juste Ciel ! et comment son’ frère l’avocat
Peut-il souffrir céans cette honte inouïe,
Sans plaider?
E R I s E.
Quel est donc cet homme, je vous prie?
LE M A R Q U I S.
Je ne sais; il paraît qu’il est extravagant;
Votre père, dit-il, l’a pris pour son agent.
E R I S E.
D’où vient que cet agent fait tant de tintamarre ?
LE MARQUIS.
Ma foi, je n’en sais rien, cet homme est si bizarre!
E R I S E.
Est-ce que mon mari, Moniteur, vous a fâché?
M. D ü R u.
Son mari !... J’en suis quitte encore à bon marché.
C’est-là votre mari?
E R I S E.
Sans doute, c’est lui-même.
M. dur u.
Lui, le fils de Gripon?
E R I S E.
C’est mon mari, que j’aime.
Jurez plus bas tout seul. ■
M. D U R U.
Je ne puis plus rien dire.
Je suffoque.
E R I S E.
Quoi donc ?
M. D U R U.
Est-ce un rêve, un délire?
Je vengerai l’affront fait avec tant d’éclat.
Juste Ciel ! et comment son’ frère l’avocat
Peut-il souffrir céans cette honte inouïe,
Sans plaider?
E R I s E.
Quel est donc cet homme, je vous prie?
LE M A R Q U I S.
Je ne sais; il paraît qu’il est extravagant;
Votre père, dit-il, l’a pris pour son agent.
E R I S E.
D’où vient que cet agent fait tant de tintamarre ?
LE MARQUIS.
Ma foi, je n’en sais rien, cet homme est si bizarre!
E R I S E.
Est-ce que mon mari, Moniteur, vous a fâché?
M. D ü R u.
Son mari !... J’en suis quitte encore à bon marché.
C’est-là votre mari?
E R I S E.
Sans doute, c’est lui-même.
M. dur u.
Lui, le fils de Gripon?
E R I S E.
C’est mon mari, que j’aime.