A UNE DAME. i£
Qu’une austère dévotion
De tes sens combattus ne soit plus la maîtresse :
Ton cœur est né pour la tendresse,
C’est ta seule vocation.
La nuit s’avance avec vîteise;
Profite de l’éclat du jour:
Les plaisirs ont leur temps , la sagesse a son tour.
Dans ta jeunesse fais l’amour ,
Et ton salut dans ta vieillesse.
Ainsi parlait ce Dieu. Déjà même en secret,
Peut-être de ton cœur il s’allait rendre maître;
Mais, au bord de ton lit , il vit soudain paraître
Le révérend père Quinquet.
L’Amour , à l’aspect terrible
De son rival théatin,
Te croyant incorrigible,
Las de te prêcher en vain ,
Et de verser sur toi des larmes inutiles ,
Retourna dans Paris , où tout vit sous sa loi,
Tenter des beautés plus faciles,
Mais bien moins aimables que toi.
Qu’une austère dévotion
De tes sens combattus ne soit plus la maîtresse :
Ton cœur est né pour la tendresse,
C’est ta seule vocation.
La nuit s’avance avec vîteise;
Profite de l’éclat du jour:
Les plaisirs ont leur temps , la sagesse a son tour.
Dans ta jeunesse fais l’amour ,
Et ton salut dans ta vieillesse.
Ainsi parlait ce Dieu. Déjà même en secret,
Peut-être de ton cœur il s’allait rendre maître;
Mais, au bord de ton lit , il vit soudain paraître
Le révérend père Quinquet.
L’Amour , à l’aspect terrible
De son rival théatin,
Te croyant incorrigible,
Las de te prêcher en vain ,
Et de verser sur toi des larmes inutiles ,
Retourna dans Paris , où tout vit sous sa loi,
Tenter des beautés plus faciles,
Mais bien moins aimables que toi.