A M, LE PRINCE EUGENE.
Vénus et le Dieu des combats
Vont vous en ouvrir la porte ,
Les Grâces vous servent d’escorte,
Et l’Amour vous tend les bras.
Voyez - vous déjà paraître
Tout ce peuple de beautés,
Esclaves des Voluptés
D’un amant qui parle en maître?
Faites vîte du mouchoir
La faveur impérieuse
A la beauté la plus heureuse,
Qui saura délasser le soir
Votre altesse victorieuse.
Du séminaire des Amours,
A la France votre patrie ,
Daignez envoyer pour secours
Quelques belles de Circassie,
Le saint-père, de son côté,
Attend beaucoup de votre zèle }
Et prétend qu’avec charité,
Sous le joug de la vérité
Vous rangiez ce peuple infidèle,
Par vous mis dans le bon chemin ,
On verra bientôt ces infâmes ,
Ainsi que vous , boire du vin ,
Et ne plus renfermer leurs femmes.
Adieu, grand Prince, heureux guerrier;
Paré de myrte et de laurier,
Allez asservir le Bosphore :
Déjà le grand turc est vaincu ;
Mais vous n’avez rien fait encore,
Si vous ne le faites cocu.
Epures. ■g
Vénus et le Dieu des combats
Vont vous en ouvrir la porte ,
Les Grâces vous servent d’escorte,
Et l’Amour vous tend les bras.
Voyez - vous déjà paraître
Tout ce peuple de beautés,
Esclaves des Voluptés
D’un amant qui parle en maître?
Faites vîte du mouchoir
La faveur impérieuse
A la beauté la plus heureuse,
Qui saura délasser le soir
Votre altesse victorieuse.
Du séminaire des Amours,
A la France votre patrie ,
Daignez envoyer pour secours
Quelques belles de Circassie,
Le saint-père, de son côté,
Attend beaucoup de votre zèle }
Et prétend qu’avec charité,
Sous le joug de la vérité
Vous rangiez ce peuple infidèle,
Par vous mis dans le bon chemin ,
On verra bientôt ces infâmes ,
Ainsi que vous , boire du vin ,
Et ne plus renfermer leurs femmes.
Adieu, grand Prince, heureux guerrier;
Paré de myrte et de laurier,
Allez asservir le Bosphore :
Déjà le grand turc est vaincu ;
Mais vous n’avez rien fait encore,
Si vous ne le faites cocu.
Epures. ■g