E P I T R ï
13*
Je pourrais fort bien l’ennuyer ;
Mais je n’aime pas à louer ;
Et ces offrandes si chéries
Des belles et des potentats ,
Gens tous nourris de flatteries,
Sont un bijou qui n’entre pas
Dans son baguier de pierreries.
Adieu , faites bien au Saxon
Goûter les vers de l’Italie,
Et les vérités de Newton ;
Et que votre muse polie
Parle encor sur un nouveau ton
De notre immortelle Emilie.
VARIANTES.
(4) Dans la plupart des éditions, au lieu de ces quatre
vers, on lisait :
Et dont le charmant caractère
A tous les goûts est assorti.
Dans 'vos palais , etc.
( ë ) J’ai laissé passer prudemment
Des paniers la foule dorée,
Qui remplit tout l’appartement ;
Et cinq cents dames qui, peut - être
S’approchant pour la censurer ,
Se sont mises à l’adorer
Dès qu’elles ont pu la connaître.
Virgile, etc.
13*
Je pourrais fort bien l’ennuyer ;
Mais je n’aime pas à louer ;
Et ces offrandes si chéries
Des belles et des potentats ,
Gens tous nourris de flatteries,
Sont un bijou qui n’entre pas
Dans son baguier de pierreries.
Adieu , faites bien au Saxon
Goûter les vers de l’Italie,
Et les vérités de Newton ;
Et que votre muse polie
Parle encor sur un nouveau ton
De notre immortelle Emilie.
VARIANTES.
(4) Dans la plupart des éditions, au lieu de ces quatre
vers, on lisait :
Et dont le charmant caractère
A tous les goûts est assorti.
Dans 'vos palais , etc.
( ë ) J’ai laissé passer prudemment
Des paniers la foule dorée,
Qui remplit tout l’appartement ;
Et cinq cents dames qui, peut - être
S’approchant pour la censurer ,
Se sont mises à l’adorer
Dès qu’elles ont pu la connaître.
Virgile, etc.