"Vous ne comptez pas trente hivers:
Les grâces sont votre partage ,
Elles ont dicté vos beaux vers ;
Mais je-ne sais par quel travers
Vous vous proposez d’être sage.
C’est un mal qui pxend à mon âge,
Quand le ressbrt des passions ,
Quand de l’Amour la main divine,
Quand les belles tentations
Ne soutiennent plus la machine.
Trop tôt vous vous désespérez :
Croyez - moi, la raison sévère,
Qui trompe vos sens égarés ,
N’est qu’une attaque passagère :
Vous êtes jeune et fait pour plaire,
Soyez sûr que vous guérirez.
Je vous en dirais davantage
Contre ce mal de la raison ,
Que je hais d’un si bon courage ;
Mais je médite un gros ouvrage
Pour le vainqueur de Port - Mahon,
Je veux peindre à ma nation.
Ce jour d’éternelle mémoire.
Je dirai, moi qui sais l’histoire :
Qu’un géant nommé Gérion.
Epîtrcs. M
Les grâces sont votre partage ,
Elles ont dicté vos beaux vers ;
Mais je-ne sais par quel travers
Vous vous proposez d’être sage.
C’est un mal qui pxend à mon âge,
Quand le ressbrt des passions ,
Quand de l’Amour la main divine,
Quand les belles tentations
Ne soutiennent plus la machine.
Trop tôt vous vous désespérez :
Croyez - moi, la raison sévère,
Qui trompe vos sens égarés ,
N’est qu’une attaque passagère :
Vous êtes jeune et fait pour plaire,
Soyez sûr que vous guérirez.
Je vous en dirais davantage
Contre ce mal de la raison ,
Que je hais d’un si bon courage ;
Mais je médite un gros ouvrage
Pour le vainqueur de Port - Mahon,
Je veux peindre à ma nation.
Ce jour d’éternelle mémoire.
Je dirai, moi qui sais l’histoire :
Qu’un géant nommé Gérion.
Epîtrcs. M