368 ODE
Beaux arts, enfans du ciel, de la paix et des grâces j
Que Louis en triomphe amena sur ses traces,
Ranimez vos travaux si brillans autrefois ;
Vos mains découragées,
Vos lyres négligées,
Et vos tremblantes voix.
De l’immortalité vos succès sont le gage.
Tous ces traités rompus, et suivis du carnage,
Ces triomphes d’un jour, si vains, si célébrés,
Tout passe et tout retombe
Dans la nuit de la tombe,
Et vous seuls demeurez.
VARIANTE.
Après la dernière strophe, on trouve encoie celle qui
suit, dans une ancienne édition.
Le ciel entend mes vœux, un nouveau jour m’éclaire »
L’ame du grand Armand (*) qui nous servit de père,
Pour ranimer vos chants reparaît aujourd’hui :
Rois , suivez son exemple ;
Vous, prêtres de son temple, (**)
Soyez dignes de lui.
(*)Le cardinal de R-ichelicu.
(**')La sorbonne, au lieu de profiter de cet avis, s’est entpressée de
censurer et de dénoncer comme des ennemis publics tous ceux qui culti-
vaient les lettres avec quelques succès. Heureusement ces libelles étaient
écrits dans un latin barbare , traduit, pour la commodité des dévotes,
dans un français tel que les docteurs avaient pu l’apprendre dans leurs
antichambres.
Voyez lasatire intitulée : Les trois empereurs ensorbonne.
ODE
Beaux arts, enfans du ciel, de la paix et des grâces j
Que Louis en triomphe amena sur ses traces,
Ranimez vos travaux si brillans autrefois ;
Vos mains découragées,
Vos lyres négligées,
Et vos tremblantes voix.
De l’immortalité vos succès sont le gage.
Tous ces traités rompus, et suivis du carnage,
Ces triomphes d’un jour, si vains, si célébrés,
Tout passe et tout retombe
Dans la nuit de la tombe,
Et vous seuls demeurez.
VARIANTE.
Après la dernière strophe, on trouve encoie celle qui
suit, dans une ancienne édition.
Le ciel entend mes vœux, un nouveau jour m’éclaire »
L’ame du grand Armand (*) qui nous servit de père,
Pour ranimer vos chants reparaît aujourd’hui :
Rois , suivez son exemple ;
Vous, prêtres de son temple, (**)
Soyez dignes de lui.
(*)Le cardinal de R-ichelicu.
(**')La sorbonne, au lieu de profiter de cet avis, s’est entpressée de
censurer et de dénoncer comme des ennemis publics tous ceux qui culti-
vaient les lettres avec quelques succès. Heureusement ces libelles étaient
écrits dans un latin barbare , traduit, pour la commodité des dévotes,
dans un français tel que les docteurs avaient pu l’apprendre dans leurs
antichambres.
Voyez lasatire intitulée : Les trois empereurs ensorbonne.
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