VARIANTES.
VARIANTES
De l’ode sur la mort de la margrave de B A R E I T H,
Ces féroces humains , plus durs, plus inssexible?
Que l’acier qui les couvre au milieu des combats ,
S’étonnent à la fin de devenir sensibles,
D’éprouver la pitié qu’ils ne connaissaient pas 5
Quand la mort qu’ils ont bravée ,
Dans cette foule abreuvée
Du sang qu’ils ont répandu ,
Vient d’un pas lent et tranquille ,
Seule aux portes d’un aille
Où repose la vertu.
Après la cinquième strophe on lisait celle-ci :
Des veuves, des enfans sur ces rives funcstes ,
Au milieu des débris des murs et des remparts ,
Cherchant de leurs parens les pitoyables restes ,
Ramassaient en tremblant les ossemens épars.
Ton nom seul est dans leur bouche ;
C’est ta perte qui les touche j
Ta perte est leur seul effroi :
Et ces familles errantes,
Dans la misère expirantes ,
Ne gémissent que sur toi.
Après la huitième on lisait celle-ci :
Beaux arts , où fuirez-vous ? Troupe errante et céîeste
De l’Olympe usurpé chassés par des Titans
Beaux Arts, elle adoucit votre destin funeste ;
Puisqu’elle eut du génie, elle aima les talens :
BU 5
L’auteur a fait quelques changemens à cet ouvrage.
Voici les différences qu’on trouve dans la première
édition, datée des Délices près Genève, le 4 février
1759-
On y lit ainsi la deuxième ftrophe :