DE LA CHINE.
CHAPITRE PREMIER.
De la Chine,, de sou antiquité, de ses sorces
de fes lois, de fes ufages et de fes sciences,
L EMPIRE de la Chine dès - lors était plus vaste
que celui de Charlemagne, sur-tout en y comprenant
la Corée et le Tunquin, provinces alors tributaires
des Chinois. Environ trente degrés en longitude et
vingt-quatre en latitude , forment son étendue. Nous
avons remarqué que le corps de cet Etat subsiste avec
splendeur depuis plus de quatre mille ans , sans que
les lois , les mœurs , le langage , la manière même de
s’habiller, aient souffert d’altération fensible.
Son histoire, incontestable dans les chofes géné-
rales , la seule qui foit fondée sur des observations
célestes , remonte, par la chronologie la plus sùre,
jusqu’à une éclipse observée deux mille cent cin-
quante-cinq ans avant notre ère vulgaire, et vérifiée
par les mathématiciens millionnaires qui, envoyés
dans les derniers siècles chez cette nation inconnue,
Kciîpses cal- sont admirée et sont instruite. Le père Gatibil a
examiné une suite de trente-six éclipses de soleil,
rapportées dans les livres de Confutzée ; et il n’en a
trouvé que deux fausses et deux douteuses. Les
douteuses sont celles qui en effet sont arrivées , mais
qui n’ont pu être observées du lieu où l’on suppose
l’observateur ; et cela même prouve qu’alors les astro-
nomes Chinois calculaient les éclipses, puisqu’ils
le trompèrent dans deux calculs.
CHAPITRE PREMIER.
De la Chine,, de sou antiquité, de ses sorces
de fes lois, de fes ufages et de fes sciences,
L EMPIRE de la Chine dès - lors était plus vaste
que celui de Charlemagne, sur-tout en y comprenant
la Corée et le Tunquin, provinces alors tributaires
des Chinois. Environ trente degrés en longitude et
vingt-quatre en latitude , forment son étendue. Nous
avons remarqué que le corps de cet Etat subsiste avec
splendeur depuis plus de quatre mille ans , sans que
les lois , les mœurs , le langage , la manière même de
s’habiller, aient souffert d’altération fensible.
Son histoire, incontestable dans les chofes géné-
rales , la seule qui foit fondée sur des observations
célestes , remonte, par la chronologie la plus sùre,
jusqu’à une éclipse observée deux mille cent cin-
quante-cinq ans avant notre ère vulgaire, et vérifiée
par les mathématiciens millionnaires qui, envoyés
dans les derniers siècles chez cette nation inconnue,
Kciîpses cal- sont admirée et sont instruite. Le père Gatibil a
examiné une suite de trente-six éclipses de soleil,
rapportées dans les livres de Confutzée ; et il n’en a
trouvé que deux fausses et deux douteuses. Les
douteuses sont celles qui en effet sont arrivées , mais
qui n’ont pu être observées du lieu où l’on suppose
l’observateur ; et cela même prouve qu’alors les astro-
nomes Chinois calculaient les éclipses, puisqu’ils
le trompèrent dans deux calculs.