CONSTANTIN. 359
C’est ce même Eujebe qui rapporte la lettre dont
nous avons déjà parlé, d’un Abgare roi d’Edesse à
JESUS-CHRIST , dans laquelle il lui offre sa petite ville
qui ejl a [fez propre , et la réponse de JESUS-CHRIST au
roi Abgare.
Il rapporte d’après Tertullien , que si tôt que
l’empereur Tibère eut appris par Pilate la mort de
JESUS-CHRIST , Tibère qui chassaitles Juifs de Rome ,
ne manqua pas de proposer au sénat d’admettre au
nombre des dieux de l’empire , celui qu’il ne pou-
vait connaître encore que comme un homme de
Judée , que le sénat n’en voulut rien faire, et que
Tibère en fut extrêmement courroucé.
Il rapporte d’après JuJlin la prétendue statue
élevée à Simon le magicien; il prend les juifs théra-
peutes pour des chrétiens.
C’est lui qui, sur la foi d’Hègéjtppe, prétend que
les petits-neveux de JESUS-CHRIST par son frère
Jude , furent déférés à l’empereur Domi.tien , comme
des personnages très-dangereux qui avaient un droit
tout naturel au trône de David ; que cet empereur
prit lui-même la peine de les interroger, qu’ils répon-
dirent qu’ils étaient de bons paysans , qu’ils labou-
raient de leurs mains un champ de trente-neuf
arpens, le seul bien qu’ils possédassent.
Il calomnie les Romains autant qu’il le peut,
parce qu’il était asiatique. Il ose dire que de son
temps le sénat de Rome sacrifiait tous les ans un
homme à Jupiter. Est-il donc permis d’imputer
aux Titus, aux Trajans , aux divins Antonins des
abominations dont aucun peuple ne se souillait
alors dans le monde connu ?
Z 4
C’est ce même Eujebe qui rapporte la lettre dont
nous avons déjà parlé, d’un Abgare roi d’Edesse à
JESUS-CHRIST , dans laquelle il lui offre sa petite ville
qui ejl a [fez propre , et la réponse de JESUS-CHRIST au
roi Abgare.
Il rapporte d’après Tertullien , que si tôt que
l’empereur Tibère eut appris par Pilate la mort de
JESUS-CHRIST , Tibère qui chassaitles Juifs de Rome ,
ne manqua pas de proposer au sénat d’admettre au
nombre des dieux de l’empire , celui qu’il ne pou-
vait connaître encore que comme un homme de
Judée , que le sénat n’en voulut rien faire, et que
Tibère en fut extrêmement courroucé.
Il rapporte d’après JuJlin la prétendue statue
élevée à Simon le magicien; il prend les juifs théra-
peutes pour des chrétiens.
C’est lui qui, sur la foi d’Hègéjtppe, prétend que
les petits-neveux de JESUS-CHRIST par son frère
Jude , furent déférés à l’empereur Domi.tien , comme
des personnages très-dangereux qui avaient un droit
tout naturel au trône de David ; que cet empereur
prit lui-même la peine de les interroger, qu’ils répon-
dirent qu’ils étaient de bons paysans , qu’ils labou-
raient de leurs mains un champ de trente-neuf
arpens, le seul bien qu’ils possédassent.
Il calomnie les Romains autant qu’il le peut,
parce qu’il était asiatique. Il ose dire que de son
temps le sénat de Rome sacrifiait tous les ans un
homme à Jupiter. Est-il donc permis d’imputer
aux Titus, aux Trajans , aux divins Antonins des
abominations dont aucun peuple ne se souillait
alors dans le monde connu ?
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