168 PRISE DE CONSTANTINOPL E
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était divisé entre deux patriarches. L’empereur
ordonna que chaque parti présenterait à DIEU
un mémoire de ses raisons dans Ste Sophie , qu’on
jetterait les deux mémoires dans un brader béni,
et qu’ainsi la volonté de D lEuse déclarerait. Priais
la volonté céleste ne se déclara qu’en lai (Tant brûler
les deux papiers , et abandonna les Grecs à leurs
querelles ecclésiastiques.
L’empire d’Orient reprit cependant un peu la vie.
La Grèce lui était jointe avant les croisades ; mais
il avait perdu presque toute l’Asie mineure et la
Syrie. La Grèce en fut séparée après les croisades ;
mais un peu de l’Asie mineure reliait, et il s’étendait
encore en Europe jusqu’à Belgrade.
Tout le reste de cet empire était possédé par des
nations nouvelles. L’Egypte était devenue la proie
de la milice des mammelucs , composée d’abord
d’esclaves , et ensuite de conquérans. C’étaient des
soldats ramassés des côtes septentrionales de la mer
noire ; et cette nouvelle forme de brigandage s’était
établie du temps de la captivité de Se Louis.
Le calisat touchait à sa fin dans ce treizième
siècle , tandis que l’empire de Conjtantin penchait
vers la sienne. Vingt usurpateurs nouveaux déchi-
raient de tous côtés la monarchie fondée par
Mahomet, en se soumettant à sa religion. Et ensin
ces califes de Babylone , nommés les califes abas-
sides , furent entièrement détruits par la famille de
Gengis.
Il v eut ainsi dans les douzième et treizième siècles
une suite de dévaluations non interrompue dans
tout l’hémisphère. Les nations se précipitèrent les
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était divisé entre deux patriarches. L’empereur
ordonna que chaque parti présenterait à DIEU
un mémoire de ses raisons dans Ste Sophie , qu’on
jetterait les deux mémoires dans un brader béni,
et qu’ainsi la volonté de D lEuse déclarerait. Priais
la volonté céleste ne se déclara qu’en lai (Tant brûler
les deux papiers , et abandonna les Grecs à leurs
querelles ecclésiastiques.
L’empire d’Orient reprit cependant un peu la vie.
La Grèce lui était jointe avant les croisades ; mais
il avait perdu presque toute l’Asie mineure et la
Syrie. La Grèce en fut séparée après les croisades ;
mais un peu de l’Asie mineure reliait, et il s’étendait
encore en Europe jusqu’à Belgrade.
Tout le reste de cet empire était possédé par des
nations nouvelles. L’Egypte était devenue la proie
de la milice des mammelucs , composée d’abord
d’esclaves , et ensuite de conquérans. C’étaient des
soldats ramassés des côtes septentrionales de la mer
noire ; et cette nouvelle forme de brigandage s’était
établie du temps de la captivité de Se Louis.
Le calisat touchait à sa fin dans ce treizième
siècle , tandis que l’empire de Conjtantin penchait
vers la sienne. Vingt usurpateurs nouveaux déchi-
raient de tous côtés la monarchie fondée par
Mahomet, en se soumettant à sa religion. Et ensin
ces califes de Babylone , nommés les califes abas-
sides , furent entièrement détruits par la famille de
Gengis.
Il v eut ainsi dans les douzième et treizième siècles
une suite de dévaluations non interrompue dans
tout l’hémisphère. Les nations se précipitèrent les
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