420 DES COTES D’AFRIQUE.
tributaire de l’Espagne ; dom Juan le reprendre
encore sur les Maures avec la même gloire que
Charles-Quint son père ; mais enfin l’amiral de Sélim II
remettre Tunis sous la domination mahométane , et
y examiner tous les chrétiens , trois ans après
cette fameuse bataille de Lépante, qui produisit tant
de gloire à dom Juan et aux Vénitiens avec si. peu
davantage. Cette province se gouverna depuis-
comme Tripoli.
Alger, an- AIger , qui termine l'empire des Turcs en Afrique ?
ci-i roy:ui-ejq l’ancienne Numidie, la Mauritanie Césarienne,
si fameuse par les rois Juba, Syphax et MajfiniJJa.
Il reste à peine des ruines de Cirte leur capitale ,
ainsi que de Carthage , de Memphis et même
d’Alexandrie , qui n’est plus au même endroit où
Alexandre l’avait bâtie. Le royaume de Juba était
devenu si peu de chose que Chercdin BarberouJJe aima
mieux être amiral du grand-seigneur que roi d’Alger.
11 céda cette province à Soliman y et de roi qu’il était il
se contenta d’en être bacha. Depuis ce temps jusqu’au
commencement du dix-septième siècle, Alger fut
gouvernée par les bachas que la Porte y envoyait :
mais enfin la même administration qui s’établit à
Tripoli et à Tunis se forma dans Alger devenue une
retraite de corsaires. Aussi un de leurs derniers deys
disait au consul de la nation anglaise qui se plai-
gnait de quelques prises : Cessez de vous plaindre au
capitaine des voleurs quand vous avez été volé.
in^de^hrir- Dans toute cette partie de l’Afrique on trouve
tianitme:plu-encore des monumens des anciens Romains, et ou
heurs des Ro-n’ vo‘t pas un seuj vep.jçre qe ceux des chrétiens,
ma’ns vain- °
qiuurs. quoiquil y eut beaucoup plus d’évêçhés que dans
tributaire de l’Espagne ; dom Juan le reprendre
encore sur les Maures avec la même gloire que
Charles-Quint son père ; mais enfin l’amiral de Sélim II
remettre Tunis sous la domination mahométane , et
y examiner tous les chrétiens , trois ans après
cette fameuse bataille de Lépante, qui produisit tant
de gloire à dom Juan et aux Vénitiens avec si. peu
davantage. Cette province se gouverna depuis-
comme Tripoli.
Alger, an- AIger , qui termine l'empire des Turcs en Afrique ?
ci-i roy:ui-ejq l’ancienne Numidie, la Mauritanie Césarienne,
si fameuse par les rois Juba, Syphax et MajfiniJJa.
Il reste à peine des ruines de Cirte leur capitale ,
ainsi que de Carthage , de Memphis et même
d’Alexandrie , qui n’est plus au même endroit où
Alexandre l’avait bâtie. Le royaume de Juba était
devenu si peu de chose que Chercdin BarberouJJe aima
mieux être amiral du grand-seigneur que roi d’Alger.
11 céda cette province à Soliman y et de roi qu’il était il
se contenta d’en être bacha. Depuis ce temps jusqu’au
commencement du dix-septième siècle, Alger fut
gouvernée par les bachas que la Porte y envoyait :
mais enfin la même administration qui s’établit à
Tripoli et à Tunis se forma dans Alger devenue une
retraite de corsaires. Aussi un de leurs derniers deys
disait au consul de la nation anglaise qui se plai-
gnait de quelques prises : Cessez de vous plaindre au
capitaine des voleurs quand vous avez été volé.
in^de^hrir- Dans toute cette partie de l’Afrique on trouve
tianitme:plu-encore des monumens des anciens Romains, et ou
heurs des Ro-n’ vo‘t pas un seuj vep.jçre qe ceux des chrétiens,
ma’ns vain- °
qiuurs. quoiquil y eut beaucoup plus d’évêçhés que dans