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Voltaire; Thurneysen, Johann Jakob [Bearb.]; Haas, Wilhelm [Bearb.]
Oeuvres Complètes De Voltaire (Tome Vingt-Deuxieme): Précis du siècle de Louis XV. — A Basle: De l'Imprimerie de Jean-Jaques Tourneisen, Avec des caractères de G. Haas, 1785 [VD18 90795482]

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https://doi.org/10.11588/diglit.49769#0060
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Il
ih:



32 STANISLAS DUC DE LORRAINE.
renouveler la médaille de Trajan, régna ajfynata ,
les trônes donnés.
Tout resta paisible entre les princes chrétiens,
si on en excepte les querelles naissantes de l’Espagne
et de l’Angleterre pour le commerce de l’Amérique.
La cour de France continua d’être regardée comme
l’arbitre de l’Europe.
L’empereur fesait la guerre aux Turcs , sans
consulter l’Empire ; cette guerre fut malheureuse :
Louis XV le tira de ce précipice par sa médiation ;
et 1VI. de Villeneuve, l'on ambassadeur à la Porte
ottomane, allaen Hongrie conclure, en 1739 avec
le grand-visir, la paix dont 1 empereur avait besoin.
Presque dans le même temps il pacifiait l’Etat de
Gènes menacé d’une guerre civile ; il sournit et adou-
cit pour un temps les Corses qui avaient secoué le
joug de Gènes. Le même ministère étendait ses soins
sur Genève , et apaisait une guerre civile élevée dans
ses murs.
Il interposait sur-tout ses bons offices entre l’Espagne
et l’Angleterre , qui commençaient àse faire sur mer
une guerre plus ruineuse que les droits qu’elles se
disputaient n’étaient avantageux. On avait vu le
même gouvernement en 1735 employer sa média-
tion entre l’Espagne et le Portugal : aucun voisnl
n’avait à se plaindre de la fi nance, et toutes les nations
la regardaient comme leur médiatrice et leur mère
commune. Cette gloire et cette félicité ne surent pas
de longue durée.
 
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