( 2ï9 )
gueur s dont il est rare qu’ils relevant. Les
fievres chaudes leur sont inconnues , excepté
la petite-vérole, qui souvent cause parmi eux
de grands ravages : cette maladie empêche ces
peuples de se multiplier beaucoup : on ne sau-
roit se faire une idée combien elle est meur-
trière j & , lorsqu’elle se manifeste dans une
jurte, il est rare que même des personnes adul-
tes lui échappent. Un grand nombre cepen-
dant n’en est jamais attaqué. Les maladies vé-
nériennes sont aussi très-communes chez eux j
ils sont redevables de ce mal aux Rulses, chez
lesquels il est on ne peut pas plus répandu.
Ceux des Ostiaques qui sont encore dans
le paganisme, prennent autant de femmes qu’ils
leur est postîble d’en acheter. Us regardent
comme permis le mariage avec la veuve d’un
frere, avec une belle-mere ou belle-fille , ou
avec d’autres proches parens. Ils aiment beau-
coup à épouser les deux sœurs, dans l’idée peut-
être qu’elles s’accorderont facilement ensemble,
& dans la persuasion que ces mariages leur
porteront bonheur.
Leur religion dominante est un paganisme
des plus gressiers , auquel plusieurs qui ont reçu
le baptême ne laiisent pas d’être attachés secret-
tement. Ceux qui vivent éloignés des Rudes,
ont tous une idole dans leur demeure, sans
même en exempter les femmes. Ce sont pour
gueur s dont il est rare qu’ils relevant. Les
fievres chaudes leur sont inconnues , excepté
la petite-vérole, qui souvent cause parmi eux
de grands ravages : cette maladie empêche ces
peuples de se multiplier beaucoup : on ne sau-
roit se faire une idée combien elle est meur-
trière j & , lorsqu’elle se manifeste dans une
jurte, il est rare que même des personnes adul-
tes lui échappent. Un grand nombre cepen-
dant n’en est jamais attaqué. Les maladies vé-
nériennes sont aussi très-communes chez eux j
ils sont redevables de ce mal aux Rulses, chez
lesquels il est on ne peut pas plus répandu.
Ceux des Ostiaques qui sont encore dans
le paganisme, prennent autant de femmes qu’ils
leur est postîble d’en acheter. Us regardent
comme permis le mariage avec la veuve d’un
frere, avec une belle-mere ou belle-fille , ou
avec d’autres proches parens. Ils aiment beau-
coup à épouser les deux sœurs, dans l’idée peut-
être qu’elles s’accorderont facilement ensemble,
& dans la persuasion que ces mariages leur
porteront bonheur.
Leur religion dominante est un paganisme
des plus gressiers , auquel plusieurs qui ont reçu
le baptême ne laiisent pas d’être attachés secret-
tement. Ceux qui vivent éloignés des Rudes,
ont tous une idole dans leur demeure, sans
même en exempter les femmes. Ce sont pour