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L' Exposition Populaire illustrée — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1335#0001
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POPULAIRE

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ABONNERENT

A 60 LIVRAISONS, TEXTE ET GRAVURES

G rrun.cs. — La livraison, l O c.

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En nommant sou cousin, S. A. i. le prince Jérôme Napoléon, président de la Commission impériale, l'Empereur avait témoigné i
de sa sympathie pour les classes ouvrières; il avait, en quelque sorte, associé la Couronne aux succès des triomphateurs, soit
des triomphateurs parla pensée, soit des triomphateurs par l'exécution.

Le génie créateur, l'idée;

Le génie producteur, la main d'œu-
vre.

Puis, lorsque le prince sénateur crut
devoir décliner cet honneur, l'Empe-
reur, fidèle à sa première pensée, dé-
légua à sou 01s le litre de PRÉSIDENT
d'honneur.

C'est pour nous associer à ce senti-
ment profondément démocratique que
nous eussions voulu inaugurer notre
publication par la reproduction de la
statue du président honoraire d'une
Commission qui a bien mérité du pays
par le zèle ci l'intelligence qu'elle a
déployés depuis le jour de sa création.

Le choix que nous avions fait était,
tout à la l'ois, un hommage à la Com-
mission ei uti U'.:;-louage public que
nous donnions au chef de l'Etat, au
nom des travailleurs, que -a pensée a
.Hé compris •; — niais nous n'avons pu
suivre notre impulsion : i
auteur de la statue, n'a pas cru devoir
nous accorder ce droit de reproduction.

Dès ce moment nous nous sommes

à remplacer la statue du Prince

Impérial par celle île son aïeule, dont

L1U1]

la France a conservé un si touchant
souvenir.

Dans quelques jours la statue de
Dubray sera inaugurée a la barrière du
Trône : nous devançons cet hommage
public, et nous sommes certains que
notre pensée sera comprise.

Joséphine, la bonne, la gracieuse Jo-
séphine, était l'astre attractif qui rayon-
nait autour du trône impérial.

Pour nos pères, Napoléon I"' repré-
sentait la gloire; Joséphine représen-
tait la séduction attractive. — Ces
deux étoiles se complétaient récipro-
quement.

Au nom de Joséphine, terminons ces
quelques lignes en nous faisant l'inter-
prète d'un vœu général, exprimé, dans
nos ateliers et dans nos faubourgs, par
la masse entière des travailleurs: c'esi
que pendant le cours de l'Exposition
quelques dimanches soir.il consacrés à
iur lesquels 1 franc n'est jamais
du supej

Ne permettra-t-on pas à l'ouvrier.
aus travailleurs, de conduire leur
femme gt leurs enfants admirer
gratuitement ces merveilles ? .

gui sait combien d'intelligences seraient éveillées parla vue tic tous ces engins de l'industrie, de toutes ces machines en
travail de production!
Qui sait quels instincts, quelles vocations se révéleraient, galvanisés par ce spectacle si saisissant !
C'est à vous, Président d'honneur de la Commission impériale, que nous adressons, eu souvenir de votre aimée aïeule, celte
 
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