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L' Exposition Populaire illustrée — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1335#0362
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L'EXPOSITION" POPULAIRE ILLUSTREE.

K

la chronique, de la bonne histoire et de Y excel-
lente philosophie. Je vous recommande le cha-
pitre d'un cuisinier eiUbrc... Lisez avec cCour, avec
intelligeu e, ■■■•, 64 iîïteS-moi quel

est l'homme vraiment honnête : le cuisinier ou le
prince diplomate.

Ah! prince Je Talli-yrand-l'érigûrd, que vous
deviez vous sentir »u</i àcéié devutre nobl« maître
d'hôtel, cl que lui seul de vous démêlait digne de
s'appro ■'"'r ld devisa : Ré queDiou !

Passons.

Je trouve dans ce livre une curieuse anecdote re-
lative au télégraphe électrique. J'en laisse la res-
^ahilito ù M. Henry Ucrihoud, mais j'y crois...
me dirait, ni je la leproduisai,... Si ce fait esl
i, il je;to un triste reflet sur la perspicacité de
Napoléon 1»!

A ceci je n'ai qu'un mot a répondn
léula 1': éttit trop occupé et préoccupé de
sa propre persunn.ililé pour s'occuper el se préoc-
cuper de questions estragon vernemen taies et oui
s'étaient pas lui. i.< -
ministres, si

alors comme en lotit temps, songeaient bien plus
à leurs intérêts qo'i la gloire de

Lu vérit*W6 malheur des grauds est de n'avoir
pas d'amis... Lies unît 1 un «mi. B-'eat chose rare
pour tous. D'J jour où l'ami n'est ps

. on te méconnaît, on le repousse, on le
dédaigne. Voilà la gradation. L'ami offensé se
lient a l'écart, on l'oublie, ou si l'on s'en souvient,
c'est pour l'accuser d'ingratitude.

Que d'exemples nous pourrions citer!

bornons-nous ù un seul. ■

Quel fui l'ingrat, Louis-Philippe ou Jacques
Laffiie ?

Passons (pour ne pas raconter l'Histoire de Cuo-
dhoc-duclos, histoire de la Restauration bourbon-

nienne), el telle de tant d'autres............

revenons à l'ouvrage de Henry ISerthoud, et di-
rons que, pour le développement des grandes
sciences qui onl amené le progrés, la poire n'était
pas mûre.

, Un autre jour je conterai l'histoire en détail.....

pour aujourd'hui, je-me borne à vous dire que
le grand père de Lesiihu-Uolun avait été un mil-
lier de fois plus perspicace que Napoléon l"el qu'il
avait deviné le télégraphe électrique. (Voir le livre
de!!. Henry Berthoud, pages 13a et suivantes.)

Ce cfu'il v a de plus incroyable, Ces! que le cé-
lèbre physicien avait initié la cour de Louis XVI
et tout le monde élégant aux mystères de sa dé-
couverte, et qu'elle passa complètement inaper-
çue, n'ayant été ni comprise ni appréciée. — Voilà
qui excuse un peu Napoléon Ie* qui, après tout,
n'était qu'un h mime... Le plus coupable peut-être
,fut Chapial, — Cbaptal le savant, qui refusa à
Alexandie ((ils naturel, dit-on de J.-i. Rousseau)
de répéter ses expériences an ministère de Tinté-

Passons I P

Le livre dont nous parlons est enrichi de très-
belles vignettes, gravées par nos artistes en re-
nom... Quand vous arrosez vos plantes, vous ne
songez guère aux milliers de victimes que vous
laites. Le dessin ci-joint : le Suuvrf vjuih lu fwrmi,
vous le lévèle. Voyez aussi YusÉttoplie (larve du
bannetoo), ce dévorant ennemi de toutes nos
belles plantes. Je me borne à ces deuxspécinieiis ;
■si vous voulez vous instruire en jouant, adressez-
vous à la librairie des Fhères G*rsier, 0, rue des
Saints-Pères, ou bien au Palais-Royal, n° 215, et
vous ne regretterez ni votre course ni votre ar-
gent.

DU SEL

DE SON UTILITÉ, UK SON EUFLOl,

De nombreux agriculteurs nom ont demande
quelques notes sut l'utilité el sur \\ mp ol du sel,
nous nous rendons à leur désir; mais que dirons-
nous qui n'ait été dit, bien souvent, avant noua et
mieux que uous ne pourrons h dire; '
nous comprenons qu'il y ail beaucoup

■ :<;» qui encombrent les gros volumes,
ints mémoires, les rapports officiels et les
■■idemies scieolihques et qui rie
sont, pas encore infiltrées dans l'cs.irit ■!■
agriculteurs, qui sont cunstauiLinVii ■-■.
gers a la lecture des plus spé-

ciaux.

Aujourd'hui, au e dtraire, on ht beau*
nos camp ■_

lirmer une l'a^rwviUcnr et l'ouvrier'
beaucoup plus a s'



e.in's qui en ont, pourtant, un tout aussi grand

[lisons donc à nos agriculteurs, tout en nous
|.■liant en dehors de tuile discussion relative
auiloîs (iscales que, s'il y a un l'ait pratique, cons-
tant et incontestable en agriculture, c'est l'heu-
reuse et bienfaisante influence de l'usai

- qui onl pour but la
Amélie-ration de ses proauils.
Rien ne nous serait plus facile que de grouper
ici les traditions el autorités nombreuses qui, de
puis la pins haute auliquilé jusqu'aux temps mo-
dernes, établissent la réalité de ce fait; niais
BOUS ne voulons nous ap;iuy.-r que sur des erre-
ments d'une incontestable exactitude.

A ce titre, noue devons ri; ci-, avant tm
port de" la commisse _.:e en iSi"

■ te question. Voici un

teituel de ce rapport qui résume merveilleuse-

i faits :

« A toulet shaï tous les peuples,

« les naturalistes ;es plus érudiis, les érôoomis-

.-■ l'usage du

« s*i : toujours et ourlent U pratique est venue

.la théorie : toujours et partout

u on a tenu pour constant que chez les hommes

taeultôe digestivee, aiguise Pap-
« petit, facilite l'assimilation, dispose les organes

<<ir une plus grande quantité d
<■ tu». Toujours et partout w l'a cru propre à

.
« la moisissure, 8 macérer les foins ligneux, durs,
ui, dépourvus de sucs nutritifs, à re-
(i hausser le goût îles tubercn'

« légumineuses, à prévenir : . .

u les ruminants. Un admettait que la pourriture,
« cette peste des races ovines, n'était plus un fléou
u destrucleiir polir les troupeaux usant d'une
« nourriture abondamment saturée de :
« lous lieux ces troupeaux ont plus de santé, de
« vigueur, d'embonpoint, que leur lainage ac-
u quierl plus de poids et de finesse: qu'il est
-.■, pins soyeux ; que ses fumiers pro-
« venus des élables et des bergeries soi
« régime du sel sont plus riches en principes fer-
« misants, et que ce régime, par conséquent,s'il
k pouvait être -;.:*:- . aurait pour résultat im-
« manquable la conservation, le développement,
h l'amélioration des races, la multiplication des
«individus, leur engraissement plus prompt,
« moins coûteux, doublement productif, un
« moyen plus actif d'amendement des terres, des
lus ab indantas, enfin, par cela même,
« l'enrichissement progressif d
u taire, du consommateur et de l'Etat. »

A cetl3 exposition si omiplète cl si satisfaisante
désavantages de l'eraj oi du --I à la nourriture
du bétail, el par sui '. i l'a ■ ■ ndement de la
terre, nous ajouterons i. , citation, Urée de la
même source, qui vie:.; • r.Lore en confirmer la vé-
rité.

u Pendant (dit ailleurs !■:■ rapport) que nous dé-
« libérions pour obéir a votre mandai, dans cette

« capitale, près d ..... ■ dé ibérait aussi le congrès

Nous ' ons, jour par jour, in-
. I ■■■: du progrès i'u la dis-

o cussb ......s i'i propos d'entendre

k directement ui certain nombrede ses membres :
« lous s'e m pressèrent de se rendre i nuire invîta-
i. Lloo, et de tout ce qu'ils mius dirent nous fa-
nés à conclure, comme eux, qu'il fal-
« lait Unir pour dès

■ ■. hors de contestation enDn. et les vieil-
n lés cioyances et les anciennes traditions ot la
« persuasion des peuples et des gouvernements
« touchant la nécessité du sel uans le régime ali-
« m en taire du bétail, et même son influence en
o certhUs cas sur la fertilisation du sol.»

Ici un autre document plus officiel en-
core. Si c'est possible, l'exposu il- motifs du minis-
nances relaliE au projet de la loi de 18i8
sur la tôgie du sel, qui vient consacrer les décla-
rapport,

« t.'isi dans la nourriture des bestiaux (port,«
a t'exposéj, que le sel paraît jouer le rôle le plus

« nique, el . Il . ml

■ ;'.,iv-i isM'ineul des verlus l'erlilisatri-

, cl qui por-
■ morale, ne

■ ■

a science, à

la fois théorique et pratique ; nous voulons pari*-
d'un ouvrage célèbre dans la spécialité, IvCodeA,
l'.\(jiit:niittre, de sir John Sinclair, agronome di»!
tingué ci président du Bureau d'agrici
Angleterre; ouvrage qui n'est pour ainsi dire en*
le résumé des observations et expérimentations
des uomhieuses sociétés correspondantes du uV
reau, et qui doit être considéré, dit M. de Dom
basle, «con ibtantiel et le plus rem!

" pli .le faits pratiques qui existe dans quelqnj
« lingue que ce soit. »

Or, voici rénumération qu'on trouve dans ™
ouvrage, des cas multipliés ai, remploi du sel m
agrieullm-e est déclaré nécessaire à cause de es
haute utilité, de son efficacité reconnue.

1" —Le sel opère comme amendement des te»
tes arables.

3" Il présente un remède efficace contre h ta.
rie ;
4" Mêlé avec les semences, il les préserve di

.
5« Il favorise la végélalion des plantes oléagi

6° Il augmente le produit des pâturages et det
prairies;

êliore la qualité deafoiaa ;

8° li rend les fourrages grussiers plus nourrit,
siTits, et les aliments humides moina nuisible
aux bêtes à cornes et aux chevaux ;

*J" Il préserve les bestiaux de maladie et contrl
. santé;

16° Il peut prévenir la rouille ou niellée du fr*.
m oui.

A I.i suite de cette indication sommaire des es
d'ulilité, vient, dans l'ouvrage, une série d'obset
valions et prescriptions classées par ordre de uu
otsô ceux ci-dessus, ayant puu
but de faire connaître les méthodes d'emploi, afii
de mettre les cultivateurs à même, par celte sort
d'instruction didactique, d'appliquer utilement le
chosesenseignees.il faut donc conclure de toute
qui précède que Véritablement, après que de te!
témoignages onl été produits -rorfutilité del'em
ploi du sel en agriculture, il n'est plus permisd's
lever de doutes à cet égard ; si quelques doute
ont été conçus, ils no pouvaient en tous cas conter
ner l'alimentation du bétail, car, sur ce point lo
p irtant, tom le monde est d'acord, el la convietlm
unanime de l'effet favorable du sel surleliétuh
donné cours à cette sorte d'axiome vulgaire de
éleveurs: uQu'une livre de sel c««( wtu litre ii,
viande. »

(La suite procftat/winiH

VINGT ET UN DECEMBRE
CALENDES—CALENDRIER

Nms voici au jour le plus court de l'année.
L'automne finit. — L hiver commence.
Hier, les heures de jour allaient s'amoindïi».
sani pour nous, snus noire latin

Demain, le jour grandira, comme on dit vulgai-
rement.

Entre l'apparition Ile lever) du soleil et sa dis-
parition (.son coucher), il n'y a aujourd'huiqu
huit heures onze, minutes : donc quinze heure!
quarante-neuf minutes de nuit.

Les Romains calculaient autrement que noms
ils appelaient calendes le jour de l'apparition df
la nouvelle lune.

Lour mois commençait alors.
Le jour des calendes, un des petits pontifes ap'
pelait le peuple au Capitule, lui annonçait le*
fêtes qu'il devait célébrer pendant le mois, bI UU
apprenait combien de jours devaient s'écouî"
jusqu'au! nones A la rigueur, il n'était pas n
cessaire d' ir savoir cela; dans W

mois de trente et un jours, 1<- mmes arriva»»
le7; dans les autres mois le '-i- On voit

H pas compliqué; mais le pontife nafiï
garda de i

;■ autant de roisleraotcafctj'appelIeU011
..: |es nones
i'i! faut sani
. les calendes.
insi que les nones el

.■I,;.,■■.

dont le h -UcCr,l"

■ consacrées à Junon, ainsi qu
Ovide :

ViiKlic.H Aui Calendes. .


 
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