Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Ducuing, François [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de ... illustrée (Band 2) — Paris, 1867

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.1336#0079
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
mériteraient Une d
llen°^ conduirait^

l'honneur du sa
•ience comparatif Pn
^siques autriohie^
'tement applaudiesJ

r. les contre.bas80n8
'Proches du sarruS0

léparM.ÉmileCoyon

ssdusarrusophoneonl

directeur général des

u roi de Prusse, M. Wie.

expérimenté se propose
orchestres du timbre
dont il aurait de-

. Gautrot, séance te-

iu sarrusophoneetdes
ues nous écrit ce qui
z piquantes pour être

lilitaires français n'au-
qu'on laissât à chaque
té pleine d'organiser sa
adrait, au lieu delà sou-
entation uniforme qui
> une couleur assez mo-
irté des timbres qui les
musiques prussienne et
ivant un progrès à réali-
usophone-contre-basse,
pter, tandis qu'il n'est
ques françaises de Tin-
position instrumentale,
'il pourrait leur rendre;
simplement parce qu'il

'él-
ut instrument, quoique
de pouvoir être acquis
,ncais, est soumis à un
ier. La plus élémentaire
pposer que ce penau-
de la valeur de l'inst»-
!SSe, comme sonorité,
ation. IL n'en est po
on du poinçonnage n

/occuper de ces **£

Dle au conscrit,!g»

8 la toise ait UJ&
on prononce, auss

l'autre, la pbW %

en,assure-t-on,r
que ce système a r
i„;i Presser au »

L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867 ILLUSTREE.

79

loit adresser au n^
rt tendant a c ,.
.tant. » Ce sera «P^j

pport tendant à c

ant- " Ce,SÏÏn fcit6''
n'aura qu a 1 eI ;0d>

piications xSV;

me pas, en tu^x ,

être ne ^J^t
composite11 .,

appellera queUeS

a

i
bique

i la i

B'i

voix bien timbrées qu'il aime à entendre sur
nos places ou dans un défilé, lorsque bois et
cuivres chantent joyeusement àla fois... Nous
ne pourrions mieux faire, ce nous semble,
que de prendre pour type celte belle co-
horte d'artistes, qui a su brillamment sou-
tenir notre honneur musical dans la lutte
solennelle avec les musiciens militaires les
plus distingués de la très-musicienne Alle-
magne. (Ici même et à fous il a été rendu
sommairement justice, en temps opportun,
par une plume compétente.)

On le voit déjà, c'est de la musique de la
Garde de Paris que nous voulons parler, celle
qui vient de se maintenir haut et ferme à
côté des élites envoyées par l'Autriche et
par la Prusse. — Son digne chef lauréat,
M. Paulus, a eu l'obligeance de contrôler nos
renseignements pour en assurer l'exactitude.

Voici donc ce qu'elle renferme en son
cadre normal :

2 flûtes (petite et grande); — 2 hautbois;

— 4 petites clarinettes, en mit>; — 8 grandes
clarinettes,ensil>; — 2 saxophones sopranos,
en sib;.— 2 saxophones altos, en mib;—■
2 id. ténors, en si\>; —2 id. barytons, en
mib;— 2 cornets à pistons;—1 sax-horn
soprano, en mit»; — 2 sax-horns contraltos,
en sib;—'i trompettes à cylindres (6 pis-
tons), en fa; — 4 trombones (6 pistons); —
2 cors (à pistons); — 3 altos, en mib (Sax) ;

— 2 barytons, en sib (id.); — 4 basses, en
sib (à4 cylindres, id.); —2contre-basses, en
mib (id.) ; — 2 contre-basses, en sib(ià.); —
tambours, — grosse-caisse et cymbales. ■—
Au total cinquante-six musiciens.

Telle est la constitution de cette phalange
d'éiite : encore une fois bravo pour M. Paulus
et pour la musique de la Garde de Paris. Nous
savons que, dans le concours, elle a été très-
particulièrement remarquée des membres
étrangers du jury, qui l'ont citée comme mo-
dèle à leurs compatriotes.

Personne ne niera que nous ne soyons au
cœur même de notre sujet.

Ces beaux instruments sonores, si vaillam-
ment tenus par nos virtuoses de l'armée, ils
sont visibles à tout le monde, à l'Exposition.
C'est M. Sax qui en a fourni le plus grand
nombre. Les orchestres de nos régiments,
ceux de nos amateurs, sont alimentés en
majeure partie par les ateliers de fabrication
de M. Sax ou de M. Gautrot. — La vitrine de
ce dernier, qui s'est trouvée sous nos yeux
tout à l'heure pour la petite description que
nous avons esquissée, est fort belle, on le
peut voir, et représente à souhait une maison
largement établie dans ses affaires. Ce qui
n'empêche pas M. Adolphe Sax d'avoir exposé
la sienne, monumentale et magnifiquement
garnie ; non plus que divers confrères de ces
messieurs d'avoir composé des trophées pi tins
de goût avec des spécimens excellents, sans
aucun doute.

Tous ont leurs mérites que nous reconnais-
sons avec joie.

On sait que c'est à M. Adolphe Sax, ar-
tiste et inventeur, qu'a été décerné par le jury
compétent le grand prix de la facture instru-
mentale. Cela dit tout.... et il suffirait, pour
j ustifier cet honneur considérable, de l'inven-
tion des saxophones, et de celle plus récente
des trompettes et trombones à 6 pistons et à
tubes indépendants, toute.une famille pré-
cieuse qui nous rend les excellentes sonorités
de la trompette classique, avec une étendue
chromatique complète qui n'était pas dans la
nature de ce noble instrument si regrettable-
ment abandonné.

Un autre jour, nous espérons donner un
coup d'oeil aux exposants étrangers de la
même classe : ils ne doivent pas être à dé-
daigner non plus ceux qui ont fourni leurs
armes chantantts aux musiques richement
timbrées que l'Allemagne, la Hollande, la Bel-
gique avaient envoyées pour rivaliser à Paris5
avec les nôtres.

Prosper Pascal.

IX. — CHRONIQUE.

Paris, 2 septembre.

« Chaque chose a son temps, » dit la sa-
gesse des nations : et l'Exposition comme
toutes les choses de ce monde, a ses inter-
mittences de succès.

Il y eut bien des critiques préventives,
avant l'ouverture du 1,r avril, — On aurait
dû faire ceci; on n'a pas fait cela : que sais-
je*ce qu'on ne reprochait pas par avance àla
Commission impériale?

Toute cette malveillance s'abattit bien vite
devant le succès éclatant, inouï, qu'obtint,
dès le premier jour, l'Exposition ouverte.

On pouvait croire alors en avoir fini avec
les critiques. Mais, ne pouvant s'en prendre
à l'œuvre, on s'en prit à l'administration.
« Est-ce que la Commission impériale n'est
pas responsable du succès ou du revers des
concessions qu'elle a accordées? Et comment
les a-t-elle accordées, et à quelles conditions
et à quel titre?» Voilà ce qu'on se demande;
et le procès des chaises, ce litige infime,
prend les proportions d'un événement.

Le mois de juin était venu avec son cor-
tège de souverains. Paris à ce moment était
enivré de fêtes et rassasié de prodigalités. 11
y avait un entraînement général de dépen-
ses, qu'on ne reverra plus sans doute. Le
cortège des souverains ayant défilé, Paris
change aussitôt d'aspect ;" et comme la qua-
lité des arrivants et des visiteurs a changé,
on s'écrie aussitôt : « Le succès de l'Exposi-
tion est épuisé. »

Eh non ! le nombre des visiteurs au Champ
de Mars est toujours le même, sinon plus-
considérable. Seulement, ce n'est plus le
même monde. Au lieu d'un souverain qui

nous arrive d'un pays étranger, c'est une lé-
gion d'ouvriers qui le remplace. Le flot des
arrivages monte toujours, mais il n'est plus
aussi bruyant : c'est la grande marée, —
moins le mascaret.

Beaucoup de journaux consacrés à l'Expo-
sition avaient poussé avec les feuilles duprin-
temps : ces feuilles printanières tombent une
à une avant l'automne,.— « Voilà la preuve,
s'écrie-t-on en voyant ces chutes de feuilles
prématurées, voilà la preuve que l'intérêt
provoqué par l'Exposition est tout à fait
éteint. » — Eh nonl il n'est pas éteint : seu-
lement, au lieu de s'éparpiller, il se concen-
tre ;_et nous n'en voulons d'autre preuve que
le succès toujours égal de notre publication.

« Comme toutes les choses humaines, •
avons-nous dit, l'Exposition a ses intermit-
tences de succès; » et nous aurions dû ajou-
ter que beaucoup de choses sur lesquelles on
avait compté au Champ de Mars, ont échoué,
tandis que d'autres ont réussi sur lesquelles
on n'avait pas compté.

On avait compté sur la grande clientèle
du Cercle international; et c'est la musique
viennoise, sur laquelle on n'avait pas compté,
qui l'a sauvé, du moins jusqu'ici.

On avait également compté sur le mérite
des artistes, et sur le concours de la clientèle
étrangère pour le succès du Théâtre interna-
tional. Il est obligé de fermer sur ces espé-
rances trompées : ce sont des bateleurs ara-
bes qui le rouvrent, avec une clientèle de
tout venant.

Notre honoré collègue, M. Benoît-Champy,
avait prodigué son temps, ses relations et
son influence pour animer ie bassin d'Iéna
avec des joutes sur l'eau et avec l'étalage de
tous les spécimens de navigation du globe.
— C'eût été un spectacle féerique par les soi-
rées d'été, si une entreprise privée avait pu
faire quelques frais d'illumination, dont la
Commission impériale n'a sans doute pas
voulu se charger. Aussi, la berge de la Seine
où évoluent pourtant à toute minute les ba-
teaux à vapeur, fût restée vide, malgré les
expériences curieuses qu'on y prodigue, si
quelques canons tard venus et la machine du
Friedland ne s'étaient chargés de l'approvi-
sionner de visiteurs.

Qui nous aurait dit que le jury internatio-
nal serait taxé d'incompétence par des expo-
sants incompris, lorsqu'il avait été choisi
parmi les 500 membres des comités d'ad-
mission, lesquels avaient sacrifié deux ans
de travail assidu à étudier et à classer ies
produits exposés? Cela est ainsi pourtant. On
exagère les erreurs commises : on méconnaît
les services rendus.

Eh! quel est l'homme ou la chose qui n'ait
pas été victime, à un jour donné, des injus-
tices du moment ? Il faut savoir réagir contre
ces égarements passagers; et attendre avec
résignation le jour de la vérité, qui ne change
pas.

Demandez aujourd'hui à n'importe quel
 
Annotationen