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https://doi.org/10.11588/diglit.11576#0085
de l'art chez les Grecs. 75
en albâtre, la partie supérieure d'une figure, qui est aussi une
Diane, dont la moitié inférieure est restaurée. Mais la plus grande
Statue d'albâtre est un beau torse revêtu de son armure, qui sl
passé , avec le cabinet Odescalchi, à Saint-Ildefonse, en Espa-
gne , et dont la téte, les bras et les jambes sont de bronze doré t
parties restaurées par un maître moderne : la tète, selon l'in-
tention du restaurateur, doit représenter un Jule-César. Comme
nous ne parlons ici que des monumens grecs , je ne ferai pas
mention de la figure égyptienne assise de la villa Albani, statue
plus grande que nature, et faite d'albâtre blanchâtre de la Thé-
baïde. Ce monument, que j'ai cité dans le second livre de cette
Histoire (1), est le plus grand de tous les ouvrages d'albâtre qu'on,
connoisse.
§. 20. Aux figures dont je viens de faire mention, j'ajouterai
les Hermès et les bustes. Quatre Hermès de grandeur ordinaire
et d'albâtre fleuri (fiorito), surmontés de têtes antiques de mar-
bre jaune, décorent la villa Albani; et ce sont les quatre seuls
morceaux de ce genre que je connoisse. Quant aux bustes, our
pour parler plus exactement, quant aux poitrines drapées, d'al-
bâtre, on en voit cinq dans le cabinet du Capitale. Les bustes
d'Adrien, de Sabine et de Septime-Sévère, sont d'albâtre-agate ;
ceux de Jule-César, de Faustine l'ancienne, et celui qui est sur-
monté d'une tête de Pescennius Niger, sont d'albâtre fleuri. Dans
la villa Albani, on voit treize bustes de cette espèce, dont trois
sont de grandeur naturelle, et de ces trois, deux sont d'un albâtre
nommé cotognino, parce que sa couleur ressemble à un coing
cuit (cotogna). C'est aussi de cette pierre qu'est le torse de Saint-
ïldefonse. Le troisième morceau et les dix autres, tous moins
grands que nature, sont d'albâtre-agate. Un autre'buste sem-
blable , avec une tète de femme, se trouve dans la maison du
marquis Patrizi-Montorio (2).
(1) Cap. 2, §. 11. femme en albâtre oriental, parfaitement
i2) Il y en a un autre avec une tête de bien conservé, que possède le chevalier
en albâtre, la partie supérieure d'une figure, qui est aussi une
Diane, dont la moitié inférieure est restaurée. Mais la plus grande
Statue d'albâtre est un beau torse revêtu de son armure, qui sl
passé , avec le cabinet Odescalchi, à Saint-Ildefonse, en Espa-
gne , et dont la téte, les bras et les jambes sont de bronze doré t
parties restaurées par un maître moderne : la tète, selon l'in-
tention du restaurateur, doit représenter un Jule-César. Comme
nous ne parlons ici que des monumens grecs , je ne ferai pas
mention de la figure égyptienne assise de la villa Albani, statue
plus grande que nature, et faite d'albâtre blanchâtre de la Thé-
baïde. Ce monument, que j'ai cité dans le second livre de cette
Histoire (1), est le plus grand de tous les ouvrages d'albâtre qu'on,
connoisse.
§. 20. Aux figures dont je viens de faire mention, j'ajouterai
les Hermès et les bustes. Quatre Hermès de grandeur ordinaire
et d'albâtre fleuri (fiorito), surmontés de têtes antiques de mar-
bre jaune, décorent la villa Albani; et ce sont les quatre seuls
morceaux de ce genre que je connoisse. Quant aux bustes, our
pour parler plus exactement, quant aux poitrines drapées, d'al-
bâtre, on en voit cinq dans le cabinet du Capitale. Les bustes
d'Adrien, de Sabine et de Septime-Sévère, sont d'albâtre-agate ;
ceux de Jule-César, de Faustine l'ancienne, et celui qui est sur-
monté d'une tête de Pescennius Niger, sont d'albâtre fleuri. Dans
la villa Albani, on voit treize bustes de cette espèce, dont trois
sont de grandeur naturelle, et de ces trois, deux sont d'un albâtre
nommé cotognino, parce que sa couleur ressemble à un coing
cuit (cotogna). C'est aussi de cette pierre qu'est le torse de Saint-
ïldefonse. Le troisième morceau et les dix autres, tous moins
grands que nature, sont d'albâtre-agate. Un autre'buste sem-
blable , avec une tète de femme, se trouve dans la maison du
marquis Patrizi-Montorio (2).
(1) Cap. 2, §. 11. femme en albâtre oriental, parfaitement
i2) Il y en a un autre avec une tête de bien conservé, que possède le chevalier