Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
auteurs
aocoon.

de LART SOUS AlEXANDRË,' û8g

sans réplique, prouvent que cet Hercule ne sauroit être de la
main de Lysippe : d'abord, le silence des anciens sur les ouvra-
ges en marbre de cet artiste, ensuite le travail de la statue même,
qui n'est rien moins que digne d'un"Lysippe (1).

§. 9. Après la perte d'un si grand nombre d'ouvrages de l'art Agêsanâr
qui datent de ce siècle de perfection, le monument le plus pré> Atliénoïoi
cieux qui nous soit parvenu en entier, est, sans contredit, le £l
groupe de Laocoon. Nous plaçons sans preuves les auteurs de
ce monument au siècle d'Alexandre ; la plus forte conjecture
en faveur de cette opinion, est la perfection de l'ouvrage. Pline,
en parlant de ce groupe, nous le fait cormoître comme une pro-
duction préférable à tout ce qui avoit été fait en peinture et en
sçulpture (2). Les auteurs du Laocoon sont Agésandre, Polydore
et Athénodore, Rhodiens, dont le dernier étoit fils d'Agésandre,
comme nous l'apprend la base d'une statue dans la villa Albani,
que voici (3) :

40ANOAnPa2 ArKSANAroT
POAlaS EroIHZT.

"Athénodore, fils d'Agésandre, l'a fait (4). Et d'après la statue

" (1) Chez Boissard, Antiq. et ins'cript. aucun veslige.
part, iij, fig. 117, on lit sous une statue (4) Si cet Aihénodore est le même que

en marbre ces mots : MYRRI. LINI. celui dont parle Pline, Hv. xxxiv, ch. 8,

LTSIPPI. Mais ce Lysippe là n'a rien de sect. 19, au connu. , qu'on dit avoir été

commun avec l'autre. C. F. le disciple de Polyclète , il doit avoir vécu

(2) Plin. lib. xxxvj', c. 4, §• \ï> environ la quatre-vingt-septième olvm-

(5) La base dont il est question et qui piade, comme le veut Maffei, Raccolta

se voit à la villa Albani, fut découverte di statue, etc. tac. 1, et d'après lui Ri-

au milieu des ruines d'Antium par le chardson et Orlandi, dans la note sur

cardinal Alexandre : elle est de marbre Nardini, que nous citerons ci-après,

noir; mais quelques restes font voir que Winkelmann n'étoit pas de cet avis dans

sur cette base on avoit placé une statue la première édition de son ouvrage, ni

de marbre blanc, comme il est prouvé dans le traité préliminaire ch. iv, de

par le fragment d'un manteau flottant, son Explication de Monumens de fan-

ou chlamyde, qui s'y est .conservé. Quant tiquité. CF.
a la figure même, on n'en a découvert

Tome IL O o
 
Annotationen