Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
5s4 h ivre JI, Chapitre I V,

est un des quatre premiers vainqueurs d'Alexandrie aux jeux

olympiques.

§. 26. La ville d'Alexandrieà l'exemple des autres villes de
la Grèce, n'aura pas manqué de faire ériger des statues à ses
premiers vainqueurs dans les jeux olympiques (1) : il est assez
probable que ces statues de basalte furent jointes aux statues de
porphyre que l'empereur Claude fit transporter le premier à
Rome, ainsi que nous l'avons observé (2).

§. 27. J'ai fait mention des ouvrages grecs de porphyre dans
le second et le quatrième livre de cette Histoire. Je n'en parle ici
que parce que ce sont aujourd'hui des productions antiques de
la plus grande rareté; elles fétoient même déjà anciennement,
attendu que l'art opéroit infiniment moins en porphyre qu'en
marbre, à cause de l'extrême difficulté de travailler cette sub-
stance (3).

(1) Si l'on veut soutenir que ces têtes
ont été faites à Alexandrie, et à l'hon-
neur d'athlètes de cette ville , on pour-
rait dire plutôt qu'elles y avoient été
faites en l'honneur de quelques-uns de
ces vainqueurs aux jeux olympiques , qui
s'y introduisirent environ la deux cent
quarantième olympiade, comme l'obser-
ve Corsini, Dissert, agonist. Dûs. 1 ,
7z. 12, p. 20, 21 , ou vers le teins de
l'empereur Commode. Elles pourroient
représenter aussi les athlètes vainqueurs
dans les jeux de la Grèce du tems des
Césars, dont le même Corsini en rap-
pelle plusieurs dans le catalogue des
vainqueurs olympiques, qu'il a donné
avec beaucoup d'exactitude , et d'une
manière fort complette, dans son ap-
pendix à cet ouvrage, p. 121 et suie.

(2) Plin. /. xxxvj, c. 7, sect. 11.

(p) La raison principale pour laquelle

les ouvrages en porphyre sont rares, est
probablement parce que le porphyre
n'est pas une pierre propre à faire des
statues, à cause de sa couleur; ce qu'on
peut dire également de plusieurs autres
pierres de la Grèce qui n'étoient pas
blanches, quoique d'ailleurs peu dures^
et dont pour cela même les artistes grecs
ne faisoient point usage pour la sculp-
ture. Et nous pouvons juger que c'étoit
là l'idée des anciens à cet égard, par ce
qu'ajoute Pline, à l'endroit cité, où il
dit. que les statues de porphyre qui fu-
rent envoyées à l'empereur Claude, par
Vitrasius Pollion, avoient été regardées à:
Piome comme une chose tout-à-fait in-
connue jusqu'alors, et qu'on ne goûta
point ; de sorte que personne jusqu'au
tems auquel il écrivoit, n'avoit pensé à.
en faire venir de semblables. Il se pour-
roit que les gens de goût se fussent bor-
 
Annotationen