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https://doi.org/10.11588/diglit.11576#0373
de l'art sous lzs R o m a i n s. 383
têtes , j'ai publié celle d'une pierre gravée (1), qui se trouve dans
le cabinet du prince Piombo, à Rome. Celle de basalte verdâtre
du palais Rospigliosi, est la plus belle et la plus célèbre; et
comme elle a été trouvée à Liternum, près de Cumes, dans les
fouilles de la maison de campagne de Scipion l'Africain l'ancien,
c'est elle qui a donné le nom à toutes les autres ; dont une troi-
sième se voit au cabinet du Capitole (2) ; une quatrième est au
palais Barberin; une cinquième à la villa Albani (3); une sixième
dans le cabinet du prince Charles de Brunswick ; et une septième
de bronze au cabinet d'Herculanum (4). Cette dernière a, comme
» à donner quelqu'idée de la beauté si il a peu de barbe et peu de cheveux,
» fameuse de cette reine. On trouve sur comme cela est ordinaire aux Maures,
» celle-ci les mêmes lettres puniques qui et il y a une couleur olivâtre* Quelle
» se voyent sur celle d'Agostini, ainsi différence n'y a-t-il donc pas entre ce
« que les mêmes traits , et le même cas- portrait avec la tête en question? Celle
x> que; avec cette différence que dans d'Agostini est peut-être un Mars étrus-
» la notre, au lieu d'unbige, on y voit que. Quel que soit le sujet de celle de
5) gravé un dauphin, qui indique vrai- M. Bianconi, je crois devoir en donner
» semblableinent la puissance maritime la figure. Voyez le fleuron à la fin du
j> de Massiriissa , ou du moins son do- liv. vj, ch. 1, p. 216 de ce volume. C. F.
» maine sur le rivage de la mer d'Afri- (1) Explicat. de Monume?is de l'an-
» que; dans le même sens qu'on trouve liquitê, num. 176.
53 le cheval marin sur la pierre d'Agos- (2) Cette pierre-ci porte l'inscription
» tini. C'est pour la même raison qu'il qu'on croit antique, et qui a servi à faire
3) y a des dauphins sur les monnoies de conrioître les autres. Si elle étoit de Sci-
3) Syracuse. Cette pierre précieuse, qui pion l'Africain le jeune, on auroit dû
«est un onyx à deux couleurs, d'un y joindre le pronom à'Emilien, ou quel-
3) travail très-fini, est dans la possession qu'autre mot, qui le distinguât du pre-
33 de l'abbé Bianconi, secrétaire perpé- mier. C. F.
■>■> tuel de l'académie royale des Beaux- (5) Ce portrait ne ressemble pas aux
yi Arts , érigée à Milan par la munifi- autres, et la cicatrice y est au haut du
;* ceiice de notre souverain. L'ovale joint front. Nous donnons à la fin du liv. v,
3> au dessin de cette pierre eh fait voir ch. 2, pag. 188 de ce"volume, cette tête,
» la véritable grandeur ». qui est de la plus grande beauté , et qui
Ni l'une ni l'autre de ces pierres ne se trouve dans le cabinet Clémeh tin. CF.
représentent Massinissa , dont nous avons (4) J'ai corrigé et augmenté ce para-
un portrait bien reconnu dans la pein- graphe au moyen de ce que ditWinkel-,
Uire, que nous décrirons ci-après, où mann dans son Explication de Monn-
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têtes , j'ai publié celle d'une pierre gravée (1), qui se trouve dans
le cabinet du prince Piombo, à Rome. Celle de basalte verdâtre
du palais Rospigliosi, est la plus belle et la plus célèbre; et
comme elle a été trouvée à Liternum, près de Cumes, dans les
fouilles de la maison de campagne de Scipion l'Africain l'ancien,
c'est elle qui a donné le nom à toutes les autres ; dont une troi-
sième se voit au cabinet du Capitole (2) ; une quatrième est au
palais Barberin; une cinquième à la villa Albani (3); une sixième
dans le cabinet du prince Charles de Brunswick ; et une septième
de bronze au cabinet d'Herculanum (4). Cette dernière a, comme
» à donner quelqu'idée de la beauté si il a peu de barbe et peu de cheveux,
» fameuse de cette reine. On trouve sur comme cela est ordinaire aux Maures,
» celle-ci les mêmes lettres puniques qui et il y a une couleur olivâtre* Quelle
» se voyent sur celle d'Agostini, ainsi différence n'y a-t-il donc pas entre ce
« que les mêmes traits , et le même cas- portrait avec la tête en question? Celle
x> que; avec cette différence que dans d'Agostini est peut-être un Mars étrus-
» la notre, au lieu d'unbige, on y voit que. Quel que soit le sujet de celle de
5) gravé un dauphin, qui indique vrai- M. Bianconi, je crois devoir en donner
» semblableinent la puissance maritime la figure. Voyez le fleuron à la fin du
j> de Massiriissa , ou du moins son do- liv. vj, ch. 1, p. 216 de ce volume. C. F.
» maine sur le rivage de la mer d'Afri- (1) Explicat. de Monume?is de l'an-
» que; dans le même sens qu'on trouve liquitê, num. 176.
53 le cheval marin sur la pierre d'Agos- (2) Cette pierre-ci porte l'inscription
» tini. C'est pour la même raison qu'il qu'on croit antique, et qui a servi à faire
3) y a des dauphins sur les monnoies de conrioître les autres. Si elle étoit de Sci-
3) Syracuse. Cette pierre précieuse, qui pion l'Africain le jeune, on auroit dû
«est un onyx à deux couleurs, d'un y joindre le pronom à'Emilien, ou quel-
3) travail très-fini, est dans la possession qu'autre mot, qui le distinguât du pre-
33 de l'abbé Bianconi, secrétaire perpé- mier. C. F.
■>■> tuel de l'académie royale des Beaux- (5) Ce portrait ne ressemble pas aux
yi Arts , érigée à Milan par la munifi- autres, et la cicatrice y est au haut du
;* ceiice de notre souverain. L'ovale joint front. Nous donnons à la fin du liv. v,
3> au dessin de cette pierre eh fait voir ch. 2, pag. 188 de ce"volume, cette tête,
» la véritable grandeur ». qui est de la plus grande beauté , et qui
Ni l'une ni l'autre de ces pierres ne se trouve dans le cabinet Clémeh tin. CF.
représentent Massinissa , dont nous avons (4) J'ai corrigé et augmenté ce para-
un portrait bien reconnu dans la pein- graphe au moyen de ce que ditWinkel-,
Uire, que nous décrirons ci-après, où mann dans son Explication de Monn-
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