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https://doi.org/10.11588/diglit.11576#0379
de l'art sous les Romains. 56g
chitecture par des particuliers. Encore aujourd'hui nous pouvons
juger de la grandeur et de la magnificence de cet édifice d'après
les vestiges qui en restent.
§. ]3. Le temple de la Fortune étoit élevé sur le penchant de Du tempk
la montagne, le long de laquelle règne maintenant la ville de etlkm".
Palestrine, bâtie avec les débris mêmes du temple ; de manière prXeste, de
cependant que la ville moderne embrasse moins de terrein que
l'ancien temple. C'étoit en gravissant cette montagne assez rude,
qu'on arrivoit au temple proprement dit, par le moyen de sept
plate-formes placées de distance en distance, et dont les places
spacieuses reposent sur de longues maçonneries de pierres de
taille carrées; à l'exception de celle d'en bas, qui est toute bâtie
de briques polies, engrénées l'une dans l'autre, et ornée de niches.
Sur la plate-forme d'en haut et sur celle d'en bas, il y avoit de
belles pièces d'eau et de superbes fontaines, dont on apperçoit
encore aujourd'hui les vestiges. A la quatrième plate-forme étoit
le premier péristyle du temple,' dont il reste encore sur pied une
grande partie de la façade, avec des cippes ou des demi-colon-
nes. La place qui est devant forme aujourd'hui le lieu du marché
de Palestrine. C'étoit dans ce péristyle qu'on voyoit le pavé en
mosaïque qui va faire l'objet d'une petite discussion. Cette mo-
saïque, enlevée de cet endroit, sert maintenant de pavé à un
vestibule du château du prince Barberin, à Palestrine. Le temple
de la Fortune étoit situé sur la dernière terrasse; et c'est cet
espace qu'occupe le château du possesseur moderne.
§. 14. Comme Sylla , au rapport de Pline (1), fit exécuter à Doutes sur
Préneste la première mosaïque qui ait été faite en Italie, il est lîom^uW
à présumer que c'est le grand morceau de ce travail qui se voit ^o^ue^é
aujourd'hui à Palestrine. Il est certain que ceux qui attribuent Pr«»e«e.
cet ouvrage à Adrien, n'ont point d'autre raison pour leur servir
d'appui, que l'explication conjecturale qu'ils en ont donnée.
(1) Lib. xxxv/, cap. z5, SSCt- 64
Tome IL
A a si
chitecture par des particuliers. Encore aujourd'hui nous pouvons
juger de la grandeur et de la magnificence de cet édifice d'après
les vestiges qui en restent.
§. ]3. Le temple de la Fortune étoit élevé sur le penchant de Du tempk
la montagne, le long de laquelle règne maintenant la ville de etlkm".
Palestrine, bâtie avec les débris mêmes du temple ; de manière prXeste, de
cependant que la ville moderne embrasse moins de terrein que
l'ancien temple. C'étoit en gravissant cette montagne assez rude,
qu'on arrivoit au temple proprement dit, par le moyen de sept
plate-formes placées de distance en distance, et dont les places
spacieuses reposent sur de longues maçonneries de pierres de
taille carrées; à l'exception de celle d'en bas, qui est toute bâtie
de briques polies, engrénées l'une dans l'autre, et ornée de niches.
Sur la plate-forme d'en haut et sur celle d'en bas, il y avoit de
belles pièces d'eau et de superbes fontaines, dont on apperçoit
encore aujourd'hui les vestiges. A la quatrième plate-forme étoit
le premier péristyle du temple,' dont il reste encore sur pied une
grande partie de la façade, avec des cippes ou des demi-colon-
nes. La place qui est devant forme aujourd'hui le lieu du marché
de Palestrine. C'étoit dans ce péristyle qu'on voyoit le pavé en
mosaïque qui va faire l'objet d'une petite discussion. Cette mo-
saïque, enlevée de cet endroit, sert maintenant de pavé à un
vestibule du château du prince Barberin, à Palestrine. Le temple
de la Fortune étoit situé sur la dernière terrasse; et c'est cet
espace qu'occupe le château du possesseur moderne.
§. 14. Comme Sylla , au rapport de Pline (1), fit exécuter à Doutes sur
Préneste la première mosaïque qui ait été faite en Italie, il est lîom^uW
à présumer que c'est le grand morceau de ce travail qui se voit ^o^ue^é
aujourd'hui à Palestrine. Il est certain que ceux qui attribuent Pr«»e«e.
cet ouvrage à Adrien, n'ont point d'autre raison pour leur servir
d'appui, que l'explication conjecturale qu'ils en ont donnée.
(1) Lib. xxxv/, cap. z5, SSCt- 64
Tome IL
A a si