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636 Observations

a Athènes , probablement consacré à Castor et Pollux , il y avoxt

des vases , lesquels avoient sans doute pour objet les athlètes (1) ;
car , dans les premiers terris, le prix qu'on accordoit à Athènes
aux athlèies, vainqueurs au pugilat (2) , consistoit en des vases
remplis de l'huile sacrée qu'on recueilloit des oliviers plantés
dans I Acropole de cette ville ; de même qu'on voit ces vases,

fronton ou le sommet d'un édifice seu- savoir, /. j, c. 24, p. Sj , et h v, c. 10 ,
lement. Le £rontonffastigùtmj est l'or- pag. £99, parle de deux temples, qui
nement qui couronne la face ou le fron- avoient, l'un et l'autre, deux frontons ,
tispice d'un édifice, et qui ordinairement' l'un par devant et l'autre par derrière,
est d'une forme triangulaire au-dessus comme il Fa remarqué ci-dessus dans sa
des colonnes qui la soutiennent. L'Astoj préface §. 6, pag. 527; et qu'en consé-
est le tambour ou tympan , c'esl-à-dirc, quence, après avoir dit qu'il y avoit des
l'espace le plus souvent triangulaire qui bas-reliefs dans les deux tympans (à rois
se trouve au dedans du fronton, ly?n- àtrois), il décrit ceux qui ornoiont le tym-
panum, qi/od es tin fastigio, comme le pan de devant îfttrftflty j et ceux qu'on
dit Vitruve, liv. iij, ch. 5. Cette partie voyoit dans celui de derrière «■sc/cii» :
est ainsi appellëe à cause de l'aigle (en paroles dont se sert aussi le scholiaste de
grec «e?^-) que l'on îculptoit au dedans, Pindare, pour signifier ces mêmes par-
comme on l'a vu ci-dessus ch. i,§.6i. lies, et pour les distinguer l'une de l'au-
Que Pausanias ait voulu parler ici du tre. On doit expliquer de cette même
tympan, c'est ce qui est évident, puis- manière ces mots : è» to7; dmls {lib. x}
qu'il y est question de groupes en bas- c. 19, p. 842, à la fin) , où Pausanias
relief, qui ne pouvoient se mettre sur parle du temple de Delphes. C. F.
aucune autre partie du fronton, ni au- (1) Cal Uni. infragm. 122, t. II, p. 566.
dessus, ni au-dessous ; et nous en voyons J'ai rapporté , tome I, page 5oo,
la preuve dans les ruines des temples de note col. 1 , le fragment cité de Calli-
la Grèce publiées par le Roy, Smart et maque, et j'ai observé, en passant, que
autres, où l'on trouve les bas-reliefs ces vases pouvoient être en terre cuite,
placés exactement sur le tympan. Voyez parce qu'on étoit dans l'usage d'en don-
le fronton du temple du bas-relief que ner de semblables pour récompense aux
nous donnons à la fin du liv. iv, ch. 7, athlètes. On pourroit croire aussi qu'ils
de YHis.de l'art, p. 114 de ce volume. ont été de bronze, à en juger d'après
Quant à l'autre faute de Winkelmann, ceux du temple de Jupiter Olympien,
qui prétend, que par les mots h roi; diroïç. en Elide, qui étoient de ce métal doré ,
on doit entendre un seul fronton (et et qui me paroissent y avoir été placés
que nous avons rendu par le mot tym- comme une marque symbolique des jeux
pan au singulier, quoiqu'il f.ille le pren- qu'on y exerçoit. CF.
dre au pluriel), il n'a pas réfléchi que (2) Description des pierres gravées du
Pausanias, dans les deux, endroits cités} cabinet de Stosc/i, class. v, n. a5.
 
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