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les soins nssidus d'un homme de mérite qui cher-
cheroit à me plairej je me demanderais: A-t-il
fait quelque impression sur toi? S'il en étoit
ainsi, je m'opposerois à lui de toutes mes forces,
je l'éviterois avec soin. Ne ris pas, Henriette,
de ma pusiliauirnité ; une sage désiance de soi-
même est un sur moyen de -vaincre ses pa/Iions,
ou elle nou3 empêche du moins d'y succoinber.
niais le Convenir à'Herman ne s'efsacera jamais
de mon coeur; et ce n'esl pas sans délices qaie je
me rappelle encore dans certains momens ces ten-
dres liens qui nous unUToient, et que je suis in-
capable d'échange! contre une pasIion criminelle.
Tous nos semimens étoient iunocens et purs; c'est-
là ce qui me nuTtire quand il m'arrive de me les
retrneer, et me permet do m'en occuper sans rou-
gir. Tant (rue je n'aimerai Ilerman que de cette
manière, je n'aurai point a me faire de reproche,
mon ame sera pure , ma venu à l'abri do toute
atteinte. Lui-même, s il étoit ici, sunnouteroit
sa pasTion, combattroit la mienne; au moindre
danger, je me jetterois entre les bras do Valleu-
neiA] et me dirois: Je suis sou épouse. Animée
de ces semimens, Henriette, je serai indisférente
pour tout autre homme, et je rejetterai tout autre
attachement, ne x>ouv;u.u lu concilier de mémo
les soins nssidus d'un homme de mérite qui cher-
cheroit à me plairej je me demanderais: A-t-il
fait quelque impression sur toi? S'il en étoit
ainsi, je m'opposerois à lui de toutes mes forces,
je l'éviterois avec soin. Ne ris pas, Henriette,
de ma pusiliauirnité ; une sage désiance de soi-
même est un sur moyen de -vaincre ses pa/Iions,
ou elle nou3 empêche du moins d'y succoinber.
niais le Convenir à'Herman ne s'efsacera jamais
de mon coeur; et ce n'esl pas sans délices qaie je
me rappelle encore dans certains momens ces ten-
dres liens qui nous unUToient, et que je suis in-
capable d'échange! contre une pasIion criminelle.
Tous nos semimens étoient iunocens et purs; c'est-
là ce qui me nuTtire quand il m'arrive de me les
retrneer, et me permet do m'en occuper sans rou-
gir. Tant (rue je n'aimerai Ilerman que de cette
manière, je n'aurai point a me faire de reproche,
mon ame sera pure , ma venu à l'abri do toute
atteinte. Lui-même, s il étoit ici, sunnouteroit
sa pasTion, combattroit la mienne; au moindre
danger, je me jetterois entre les bras do Valleu-
neiA] et me dirois: Je suis sou épouse. Animée
de ces semimens, Henriette, je serai indisférente
pour tout autre homme, et je rejetterai tout autre
attachement, ne x>ouv;u.u lu concilier de mémo