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Herrmann, Friedrich
Der Neuton für die Jugend oder belehrende Gespräche eines Vaters mit seiner kleinen Familie — Leipzig, 1805

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https://doi.org/10.11588/diglit.5407#0020
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XIX

tacts*

eu raison de dire, qu'un astronome athée
était un fou Un jeune homme qui cul-
tive les sciences pourra-1-il éiever ses re-
gards vers le soleil sans s'humilier devant
l'intelligence suprême qui a pu placer ce
globe lumineux à une distance assez éioig*
née de la terre pour ne pas l'incendier,
et cependant assez rapprochée d'elle pour
Péchaufter de ses rayons fécondans Si ce
même jeune homme étend ses observations
aux productions de Fart, et qu'il considère
le jeu de lâ pompe aspirante , pourra -t.- il
s'apercevoir que Peau n'a la faculté de; s'é-
lever qu'à trente-deux pieds, sans faire at-
tention qu'il n'appartenait qu'à l'architecte
de l'univers d'établir entre une pareille
hauteur de ce fluide, et une colonne de
l'atmosphère, dont la pesanteur varie à tou-
tes les couches, un équilibre d'où dépend
la conservation du système du monde? Si
cet équilibre n'existait pas en effet, ou
plutôt si en formant le vide, par le sim-
ple syphon, il était possible d'élever l'eau
à cinq cents pieds, par exemple, l'édifice
de l'univers seroit bientôt renversé, et

*) An indevout astronomsr is mad. ÇToung's
Night tkoughts,J
 
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