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Herrmann, Friedrich
Der Neuton für die Jugend oder belehrende Gespräche eines Vaters mit seiner kleinen Familie — Leipzig, 1805

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https://doi.org/10.11588/diglit.5407#0046
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voir qu'avec l'application d'une force convenable,
il n'est pas de corps que l'on ne puisse mou-
voir. Mais je me rappelle, mon papa, que vous
nous avez dit quelque chose d'étrange sur la di-
visibilité de la matière qui, dites-vous, n'a pas
de fin. ; *

Le Père. Je vous ai parlé effectivement,
ces jours derniers, de cette propriété de la ma-
tière, comme d'un sujet curieux et intéressant,
et c'est ici le moment convenable de vous en faire
l'explication.

Charles» Est-ce que l'on peut diviser la
matière à l'infini? car je crois que c'est là ce
qu'on entend par la division sans fin.

Le Père. Quelque difficile que cela pa-
raisse au premier abord, je crois qu'on peut en
prouver la possibilité. Pouvez*vous concevoir,
mes enfans, une particule de matière, si petite
qu'elle soit, qui n'ait pas une surface supérieure
et une surface inférieure?

Charles. Certainement toutes les portions
de la madère, si faibles qu'elles soient, doivent
avoir au moins deux superficies, et je vois de là
qu'il s'ensuit qu'elle est divisible.

Le Père. Votre conséquence est juste; et,
quoiqu' il y ait des particules de matière trop fai-
bles pour que nous puissions les diviser, cette
impossibilité provient de l'imperfection de nos in-
 
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