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Herrmann, Friedrich
Der Neuton für die Jugend oder belehrende Gespräche eines Vaters mit seiner kleinen Familie — Leipzig, 1805

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https://doi.org/10.11588/diglit.5407#0098
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doit être multiplié par la vitesse, ou, pour me
servir d'une expression plu* intelligible, par la
distance de la hauteur dont il est tombé.

Si une boule a (pl. i, fig. appuie contre
Pobstacle b, ella n'a pas assez de force pour le
renverser; mais, si on la place en c, et qu'on
la laisse rouler le long du plan incliné AB con*
tre b, elle le forcera, à coup-sûr, de céder.
Dans le premier cas, b n'a à résister qu'au poids
a; dans !e second, il a à résister à ce même
poids multiplié par son mouvement ou par sa
vitesse.

Charles. Ainsi donc, le mouvement d'un
petit corps, dont la vitesse et très-grande, peut
être égal à celui d'un très-grand corps doué de
très-peu de vitesse?

Le Père. % Cela est vrai, et vous voyez
maintenant la raison pour laquelle ces immenses
béliers, employés à la guerre, par les anciens,
pour abattre les murs des villes, ont été rem-
placés par le boulet de canon qui ne pèse que
quelques livres.

Charles. Je le comprends très-bien, car
ce qui manque en pesanteur est remplacé ici par
la vitesse.

Le Père. Poitrrîez-vous me dire quelle vi-
tesse doit avoir un boulet de canon de a8 livres
pour produire le même effet qu'un bélier du poids
 
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