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Herrmann, Friedrich
Der Neuton für die Jugend oder belehrende Gespräche eines Vaters mit seiner kleinen Familie — Leipzig, 1805

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https://doi.org/10.11588/diglit.5407#0104
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cette attraction ne sera rien en comparaison de
celle par laquelle elles sont poussées vers la
terre; ainsi la tendance réciproque qu'elles ont
à s'approcher l'une contre l'autre ne sera pas
aperçue dans leur chute. Si cependant deux
corps étaient placés dans un espace libre , et
hors de la sphère de l'attraction de la terre,
ils tomberaient l'un vers l'autre, et cela avec
un accroissement de vitesse d'autant plus con-
sidérable qu'ils approcheraient plus l'un de l'au-
tre. Si les corps étaient égaux ils se rencon-
treraient au point qui tient le milieu entre eug:
deux; mais, s'ils étaient inégaux, ils se ren-
contreraient à une distance d'Autant plus rap-
prochée du plus gros, que celuici contiendrait
une quantité de matière plus forte que l'autre.

Charles. D'après cela, la terre doit au-
tant s'avancer des corps qui tombent, que ces
corps s'approchent d'elle.

Le Père. Elle doit le faire effectivement,
et, en théorie, elle le fait réellement; mais
si vous calculez combien de millions de fois la
terre est plus grosse que tous les êtres qui
lui appartiennent; si vous considérez encore les
petites distances desquelles les corps peuvent
tomber, vous reconnaîtrez que le point où les
coeps tombans et la terre se rencontrent n'est
éloigné qu'à une distance infiniment petite de
sa surface , distance beaucoup trop impercepti-
 
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