d'un cbtê ou de l'autre, et âvec le secours du ba-
lancier, ils sont en état de maintenir ce centre de
gravité au-dessus de sa base, si étroite qu'elle
soit. Il n'y a pas que les danseurs de corde qui
fassent attention a ce principe; il sert de guide à
la plupart des actions ordinaires de l'espèce hu-
maine en général.
Charles. Dans quel cas donc?
Le Père. Nous penchons le corps en avaiitj
lorsque nous montons un escalier, ou lorsque nous
nous levons de dessus notre chaise; car, lorsquë
nous sommes assis, notre centre de gravité est
sur la chaise, et la ligné de direction tombe hors
de notre base." Nous nous inclinons donc en avant
pour ramener la ligne de direction vers nos pieds
quand nous voulons nous lever. C'est par la
même raison qu'un homme qui porte un fardeau
sur son dos, s'incline sur le devant, et sur le
derrière s'il le porte sur sa poitrine ; si le fardeau
est posé sur une épaule, il s'incline ou appuië sur
.V, '
l'autre. Lorsque nous glissons d'un pied, nous
étendons naturellement le bras opposé au côté qui
veut tomber, et nous en faisons, dans ce cas, le
même usage que le danseur de corde, de son ba-
lancier.
Cette propriété du centre de gravité de cher-
cher toujours à descendre, expliquera différentes
apparences que l'on fait voir quelquefois pour ex^
citer la surprise des spectateurs»
I . ■
\
lancier, ils sont en état de maintenir ce centre de
gravité au-dessus de sa base, si étroite qu'elle
soit. Il n'y a pas que les danseurs de corde qui
fassent attention a ce principe; il sert de guide à
la plupart des actions ordinaires de l'espèce hu-
maine en général.
Charles. Dans quel cas donc?
Le Père. Nous penchons le corps en avaiitj
lorsque nous montons un escalier, ou lorsque nous
nous levons de dessus notre chaise; car, lorsquë
nous sommes assis, notre centre de gravité est
sur la chaise, et la ligné de direction tombe hors
de notre base." Nous nous inclinons donc en avant
pour ramener la ligne de direction vers nos pieds
quand nous voulons nous lever. C'est par la
même raison qu'un homme qui porte un fardeau
sur son dos, s'incline sur le devant, et sur le
derrière s'il le porte sur sa poitrine ; si le fardeau
est posé sur une épaule, il s'incline ou appuië sur
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l'autre. Lorsque nous glissons d'un pied, nous
étendons naturellement le bras opposé au côté qui
veut tomber, et nous en faisons, dans ce cas, le
même usage que le danseur de corde, de son ba-
lancier.
Cette propriété du centre de gravité de cher-
cher toujours à descendre, expliquera différentes
apparences que l'on fait voir quelquefois pour ex^
citer la surprise des spectateurs»
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