par votre doigt, agît contre lui avec une force
égale à une livre, somme de Veffort avec le-
quel l'autre plateau ou bassin cherche à des-
cendre.

Un cheval qui traîne un fardeau pesant, est
autant tiré en arrière par le fardeau, que le far-
deau est tiré en avant par le cheval»

Emma. Je ne comprends pas comment le
fardeau peut tirer le cheval.

Le Père. La marche du cheval est empê-
chée par le fardeau, ce qui est la même chose
que s'il était lui-même entraîné; car la force
qu'exerce le cheval l'entraînerait dans le même
espace de temps à une distance beaucoup plus
considérable, s'il était dégagé de l'embarras du
fardeau, et il est entraîné par le fardeau, dans
la proportion exacte de Péloignement où il se
trouve de cette même distance où il serait arrive
sans l'obstacle.

Une autre exemple. Si vous et yotre frère
étiez dans un batelet, et que, par le moyen
d'une corde, vous voulussiez en tirer un autre
à vous, le batelet dans lequel vous seriez, serait
autent attiré vers le batelet vide, que celui-ci
le serait vers vous; et, si les poids des deu£
batelets étaient égaux, ils se rencontreraint à
un point qui serait justement la moitié du che-
min entre les deux.

Vous pouvez connaître maintenant, d'après
cette loi du mouvement, de quelle manière un