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Herrmann, Friedrich
Der Neuton für die Jugend oder belehrende Gespräche eines Vaters mit seiner kleinen Familie — Leipzig, 1805

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https://doi.org/10.11588/diglit.5407#0207
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vant, ^ mesure qu'on gagne de t'avantage ou de
la force, on doit perdre du temps, comme on ne
perd pas de temps avec un levier de cette es-
pèce, on n'acquiert pas non plus de force en
remployant.

Charles, Pourquoi l'appelle-t-on, en ce
cas, puissance mécanique?

Le Père. A strictement parler, il ne de-
vrait pas être compté parmi les forces mécani-
ques ; mais on le range ordinairement parmi el-
les, à raison de ce qu'il a son point d'appui en-
tre le poids et la puissance, ce qui est le pro-
priété distinctive du lévier du premier genre; et,
lorsque le point d'appui occupe exactement le
milieu entre le poids et la puissance, il forme
la balance ordinaire, à laquelle si on suspend
en A et en B des plateaux, on peut l'employer
à peser toutes sortes de marchandises.

Emma. Vous dites que c'est un lévier du
premier genre: est-ce qu'il y a différentes sortes
de léviers?

Le Père. Oui, il y en a trois sortes; quel-
ques personnes même en comptent quatre: la
quatrième cependant n'est qu'un composé de la
première. Un lévier du premier genre ÇpL j, fig.
27 et 180, a, comme nous l'avons déjà dit, sou
point d'appui entre le poids et la puissance.

La seconde espèce de lévier Çpt. 3, fig. 20.^ a
le point d'appui à une extrémité, la puissance à
l'autre, et le poids entr'eux deux.
 
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