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Herrmann, Friedrich
Der Neuton für die Jugend oder belehrende Gespräche eines Vaters mit seiner kleinen Familie — Leipzig, 1805

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https://doi.org/10.11588/diglit.5407#0213
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Le Père* Cela n'est pas difficile à croire.
En supposant qu'un levier gagne l'avantage de
vingt sur un, et qu'un homme, par sa propre
force, ne soit en état que de faire mouvoir un
poids de ,100 livres, il trouvera qu'avec un le-
vier de cette espèce, il pourra faire mouvoir un
poids de vingt fois cfent livres, c'est-à-dire, de
deux milliers ou d'un tonneau; mais l'homme,
lorsqu'il ne s'agit que de simples efforts, peut
exercer une force beaucoup plus fraude que celle
qui est suffisante pour porter un poids de 100;
et on emploie aussi quelquefois de leviers avec
lesquels on obtient un avantage beaucoup plus
considérable que celui de vingt sur un.

Charles. Je erois que vous m'avez dit
l'autre jour que le fléau ou la romaine ordinaire,
employée par les bouchers, était un levier.

Le Père. Sûrement je l'ai dit; le braat
court AC ÇpLs.fig. balance par son accrois-
sement de grosseur le bras plus long BC, et
les divisions doivent commencer du centre du
mouvement; or, si BC est divisé en autant de
parties égales à AC qu'il peut en contenir, un
seul poids, comme une livre, à P, servira à pe-
ser tout ce qui sera aussi lourd que lui, ou
tout ce qui pèsera autant de fois qu'il y a de
divisions dans le bras CB. Si le poids P est
placé à la division ï, au bras BC, il formera le
contre-poids d'une livre dans la balance en A ; si
 
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