chettes, etc. qui sont faits de deux leviers agis-
sant en sens contraire,

Emma. Le clou est le point d'appui on le
centre de mouvement ; la main-, la puissance em-
ployée; et tout ce que Ton coupe est la résistancë
a vaincre,

Charles. Des pincettes qui remuent le feu
sont aussi un levier; car la barre du foyer est le
point d'appui; la main, la puissance; et le bois*
la résistance dont il faut triompher.

Le Père. Nous allons passer maintenant
aux leviers du second genre, dans lesquels le point
d'appui C (fig. 26) est à une extrémité» la puis-
sance P se trouve à l'autre B, et le poids à lever
V, en A entre le point d* appui et la puissance,

Charles. Et comment peut-on estimer Ta*
vantage gagné par ce levier ?

Le Père. En regardent la figure, vous re-
connaîtrez que l'orç gagne d'autant plus d'avantage
ou de force que la distance entre la puissance P et
le poids V est plus considérable que celle qui existe
entre ce poids et le point d'appi}i.

Charles. Ainsi donc, si le poids se trouve
suspendu à un pouce du point'd'appui, et que la
puissance agisse à cinq pouces de ce poids, la force
gagnée est de cinq contre un; ou une livre à P ba-
lancera cinq liv^s à V.