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întme point d'appui, c'est un lévier qui acquiert
un avantage de 9 sur 1, parce que l'espace dé-
crit par la puissance est 9 fois plus grand que
celui parcouri par le poids, et par conséquent
ce qui se perd en temps, en décrivant un plus
grand espace, se gagne en force.

Le Père. Vous vous rappelez aussi , je
l'espère, combien il y a de différentes espèces
de levier?

Emma. Je ne vérai janîiaîs attiser le feu
sans songer au simple levier du premier genre;
mes ciseaux me rappelleront souvent la combi-
naison de deux leviers de la même espèce; quand
je verrai ouvrir et fermer une porte, je ne pour-
rai pas oublier la nature du lévier du second
genre, et je suis bien sûre que jamais ouvrier
ne dressera devant moi une échelle contre un
mur, sans me rappeler la troisième espèce de lé*
vier; d'ailleurs, je crois qu'une paire de pincet-
tes brisées est un levier de ce genre.

Le Père. Vous avpz raison, car le point
d'appui est à la jonction des branches, et la
puissance appliquée entre cette jonction, et les
extrémités employées pour prendre les tisons,
Pouvez-vous me dire, Charles, comment le prin-
cipe de la force motrice s'applique au levier?

Charles, La force motrice d'un coros s'es-