time par Son poids multiplié par sa vitesse; et
la vitesse doit se calculer par l'espace décrit dans
un temps donné. Si donc j'examine le levier
(£g. ig, 20.) et que je le regarde comme une
barre inflexible qui tourne sur un centre de
mouvement, il est évident qu'i faut employer le
même temps pour le mouvement du poids que
pour celui de la puissance; mais les espaces dé-
crits sont très-différens; celui parcouru par la
puissance étant plus grand que celui parcouru
par le poids, dana la proportion suivant laquelle
la distance où la force motrice se trouve du
point d'appui, est plus considérable que la dis-
tance où le poids se trouve de ce même point
d'appui; et les vitesses étant comme les espa-
ces décrits dans le même temps, elles doivent
être plus grandes dans la même proportion*
Conséquemment, la vitesse de P, puissance
multipliée par son poids, sera égaie à la vi-
tesse plus petite de V, multipliée par son poids;
et ainsi leurs forces se trouvant égales, elles se
balanceront l'une l'autre.

Le Père. Ceci s'applique au premier et
au second genre de levier» Que ditez-vous du
troisième ?

Charles, Dans le troisième/ la vitesse
de la puissance P Çfïg. 21.) étant moindre que