qui justifie la maxime, que ce que l'on gagne en
force se perd en espace* Mais, mon papa, vous
n'avez parlé que de la puissance qui soutient ou
balance le poids, il faut ajouter quelque chose de
plus, je pense, pour l'élever.
Le Père. Sans contredit, il faut ajouter
beaucoup pour le frottement des cordes, des pivots
ou des axes sur lesquels tournent les poulies. En
général, dans les forces mécaniques il faut ajouter
un tiers de la puissance pour la perte éprouvée par
les frottemens, et pour l'imperfection avec laquelle
les machines sont ordinairement construites; ainsi,
si en théorie vous gagnez une force de 600, vous
ne pouvez compter en pratique que sur 400. Dans
ces poulies, que nous venons de décrire, on fait
attention à trois choses qui emportent beaucoup de
l'avantage et de la commodité de ce genre d'instru-
ment comme puissance mécanique. La première,
est que les diamètres de leurs axes sont dans une
forte proportion relativement à leurs propres dia«
mètres; la seconde, est qu'en agissant elles sont
«susceptibles de frotter les unes contre les autres
ou contre les côtés de la chape. Le troisième dés-
avantage procède de la roideur de la corde qui
passe dessus ou dessous ces poulies. Le premier
de ces deux inconvéniens a été en grande partie
écarté par la poulie concentrée dont on doit l'in*
vention à M. White. B (pl. 4, fig% 2?) est iin@
I * '
force se perd en espace* Mais, mon papa, vous
n'avez parlé que de la puissance qui soutient ou
balance le poids, il faut ajouter quelque chose de
plus, je pense, pour l'élever.
Le Père. Sans contredit, il faut ajouter
beaucoup pour le frottement des cordes, des pivots
ou des axes sur lesquels tournent les poulies. En
général, dans les forces mécaniques il faut ajouter
un tiers de la puissance pour la perte éprouvée par
les frottemens, et pour l'imperfection avec laquelle
les machines sont ordinairement construites; ainsi,
si en théorie vous gagnez une force de 600, vous
ne pouvez compter en pratique que sur 400. Dans
ces poulies, que nous venons de décrire, on fait
attention à trois choses qui emportent beaucoup de
l'avantage et de la commodité de ce genre d'instru-
ment comme puissance mécanique. La première,
est que les diamètres de leurs axes sont dans une
forte proportion relativement à leurs propres dia«
mètres; la seconde, est qu'en agissant elles sont
«susceptibles de frotter les unes contre les autres
ou contre les côtés de la chape. Le troisième dés-
avantage procède de la roideur de la corde qui
passe dessus ou dessous ces poulies. Le premier
de ces deux inconvéniens a été en grande partie
écarté par la poulie concentrée dont on doit l'in*
vention à M. White. B (pl. 4, fig% 2?) est iin@
I * '