troîs fbïs la hauteur perpendiculaire, alors le cy-
lindre E sera soutenu sur le pian CD par un
poids égal au tiers de son propre poids.

Emma, Je pourrais donc le faire monter
sur un pareil plan avec un tiers de la force que
je dois exercer pour le lever debout?

Le Père* Sans doutç, vous le pourriez J
mais il faut faire une déduction pour le frotte-
ment que jous avez à vaincre. Vous apercevez
sans doute que, comme dans les autres puissan*
ces mécaniques, vous avez un espace triple à
parcourir, ou qu'à mesure que vous gagnez de
la force vous perdez de la vitesse.

'% sit • 4 ~ § t ? \*n été %t% Vf, * ,* % m. £ % ■ ■ t èt «,

Charles.' Je conçois maintenant la raison
pour laquelle je vois souvent deux ou trois for-
tes planches qui s'élèvent de la rue au rez-de*
chaussée des magasins de négocians, et sur les-
quelles on fait monter ou descendre de gros
tallots.

Le Père. Le plan incliné est principales
ment employé pour lever de pesans fardeaux à
de petites hauteurs; car, pour les magasins qui
sont situés a la partie la plus élevée du bâci-
ment, la grue et la poulie sont d'un usage beau-
coup plus commode.

Charles. Je me suis souvent amusé, mon
papa, à observer la différence du temps qu'une
balle de marbfe avait mise à rouler sur une