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Herrmann, Friedrich
Der Neuton für die Jugend oder belehrende Gespräche eines Vaters mit seiner kleinen Familie — Leipzig, 1805

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https://doi.org/10.11588/diglit.5407#0279
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ks^filets de la spirale sont plus ou moins éloignes
les uns des autres.

Le Père. Bien. Examinons maintenant par
une question si vos conceptions sont bien justes.
Supposons deux vis dont les cylindres aient des
circonférences exactement les mêmes, mais que
dans l'u/ie la distance des filets soit d'un pouce et
dans l'autre d'un tiers de pou.ee seulement: quelle
sera la différence de'l'avantage gagné par l'une des
vis sur l'autre ?

Charles. La vis dont les pas sont trois fois
plus près que ceux de l'autre doit, je crois, gagner

un avantage triple.

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Le Père. Donnez-moi une raison de ce que
vous assurez.

Charles. C'est que le principe du plan in-
cliné m'apprend que si la hauteur de deux plans
était la mune, tandis que l'un serait long de deux,
trois ou quatre fois plus que l'autre l'avan-
tage mécanique gagné par le plus long plan
serait de deux, trois ou quatre fois plus considéra-
ble que celui obtenu par le plus court: dans le cas
présent, la hauteur gagnée dans les deux vis est
la même, c'est-à-dire, d'un pouce; mais l'espace
parcouru par celle dont trois pas forment un pou-
ce, doit être trois fois plus considérable ue l'es-
pace parcouru par l'autre; conséquemment, à rai-
son de ce que Ton parcourt de l'espace, ou que
 
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