d'effet pour la faire mouvoir que celui qui est à
l'extrémité du lévier.
Le Père. Le vrai moyen donc de calculer
la puissance d'une pareille machine, aidée de la
force de ces hommes, serait d'estimer exactement
la puissance de chaque homme relativement à sa
position, et ensuite d'additionner tous ces avan-
tages séparés pour avoir la somme de la puis-
sance totale.
. Emma. Je crois que les relieurs emploient
une machine de cette espèce pour serrer les
feuilles des livres les unes contre les autres,
avant qu'elles soient cousues ?
Le Pere. C'est vrai; on ta trouve dans
toutes les boutiques des relieurs, et elle est très-
utile dans tous les cas où l'on désire avoir un
livre réduit à la plus petite épaisseur possible
c'est aussi l'instrument employé pour l'impres-
sion en général, et même pour celle des mé-
dailles.
Dans le magnifique appareil d. M. Boulfcon,
pour battre monnaie, tout est mu par une pom-
pe à feu, qui d'abord passe ie cuivre au laminoir,
fait jouer des presses pour estamper les pièces
et frappe les deux côtés du flanc d'un seul coup,
ainsi que le cordon de la pièce. Au moyen de
cet appareil, quatre enfans de dix à douze ans
sont en état d'imprimer 30000 guinées en une
heure, et la machine elle-même tient note des
pièces frappées.
l'extrémité du lévier.
Le Père. Le vrai moyen donc de calculer
la puissance d'une pareille machine, aidée de la
force de ces hommes, serait d'estimer exactement
la puissance de chaque homme relativement à sa
position, et ensuite d'additionner tous ces avan-
tages séparés pour avoir la somme de la puis-
sance totale.
. Emma. Je crois que les relieurs emploient
une machine de cette espèce pour serrer les
feuilles des livres les unes contre les autres,
avant qu'elles soient cousues ?
Le Pere. C'est vrai; on ta trouve dans
toutes les boutiques des relieurs, et elle est très-
utile dans tous les cas où l'on désire avoir un
livre réduit à la plus petite épaisseur possible
c'est aussi l'instrument employé pour l'impres-
sion en général, et même pour celle des mé-
dailles.
Dans le magnifique appareil d. M. Boulfcon,
pour battre monnaie, tout est mu par une pom-
pe à feu, qui d'abord passe ie cuivre au laminoir,
fait jouer des presses pour estamper les pièces
et frappe les deux côtés du flanc d'un seul coup,
ainsi que le cordon de la pièce. Au moyen de
cet appareil, quatre enfans de dix à douze ans
sont en état d'imprimer 30000 guinées en une
heure, et la machine elle-même tient note des
pièces frappées.