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ROMAIN ET BYZANTIN
Byzantin.
§ r. — Inscriptions.
L'époque byzantine fut pour l'Afrique une ère de prospérité; le
pays se couvrit d'édifices surtout religieux et militaires, et, par
suite, on fut amené à graver de nombreuses inscriptions. A cette
époque, l'alphabet épigraphique a bien changé ; on n'y retrouve
plus la régularité et la simplicité de la belle période; les letlres
sont grêles, inégales et sans élégance.
Les A prennent les formes suivantes : A , & ou A ;
Les D tendent à se rapprocher sur A grec ;
Les G sont souvent pourvus de queues : Ç ;
Les H s'écrivent -H- ou H ;
Dans les M, la pointe du milieu ne descend plus jusque sur la
ligne : /A ;
Les N présentent presque l'apparence d'un H : H ;
Les Q s'offrent sous les formes £ ou q ;
Le S est souvent retourné 2 .
Deux fac-similé donneront mieux que toute réflexion l'idée de ce
qu'est devenue à celte époque l'écriture épigraphique.
La première inscription (fig. i), qui porte le nom de Justinicn et de
pi S TE W o M B VS P11S Sx XAV <£S?
I^TINIANIETTEVbORAÉlâ
Hi f e :p^f i^ïTf §0
Fig. 163.
Thcodora, se lit et se complète ainsi : [Aedifmita felicissim]is tem-
poribus piiss(imorum) Aug(ustorum) [noslrorum Ju]stiniani et Teu-
dorae, [providentiel Solomo]nis glorio(si)s$imi, ex [consule, mag(istri)
mil(itum), bis pra]efect(i) Africae. Elle élail gravée sur le mur d'un
fort.
ROMAIN ET BYZANTIN
Byzantin.
§ r. — Inscriptions.
L'époque byzantine fut pour l'Afrique une ère de prospérité; le
pays se couvrit d'édifices surtout religieux et militaires, et, par
suite, on fut amené à graver de nombreuses inscriptions. A cette
époque, l'alphabet épigraphique a bien changé ; on n'y retrouve
plus la régularité et la simplicité de la belle période; les letlres
sont grêles, inégales et sans élégance.
Les A prennent les formes suivantes : A , & ou A ;
Les D tendent à se rapprocher sur A grec ;
Les G sont souvent pourvus de queues : Ç ;
Les H s'écrivent -H- ou H ;
Dans les M, la pointe du milieu ne descend plus jusque sur la
ligne : /A ;
Les N présentent presque l'apparence d'un H : H ;
Les Q s'offrent sous les formes £ ou q ;
Le S est souvent retourné 2 .
Deux fac-similé donneront mieux que toute réflexion l'idée de ce
qu'est devenue à celte époque l'écriture épigraphique.
La première inscription (fig. i), qui porte le nom de Justinicn et de
pi S TE W o M B VS P11S Sx XAV <£S?
I^TINIANIETTEVbORAÉlâ
Hi f e :p^f i^ïTf §0
Fig. 163.
Thcodora, se lit et se complète ainsi : [Aedifmita felicissim]is tem-
poribus piiss(imorum) Aug(ustorum) [noslrorum Ju]stiniani et Teu-
dorae, [providentiel Solomo]nis glorio(si)s$imi, ex [consule, mag(istri)
mil(itum), bis pra]efect(i) Africae. Elle élail gravée sur le mur d'un
fort.