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Oppermann, Charles A. [Hrsg.]
Album pratique de l'art industriel et des beaux-arts — 6.1862

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No 33 (Mai-Juin 1862)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26968#0022
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27

L’ART INDUSTRIEL. — 0e ANNEE.

MAI-JUIN 1862.

2 S

M. J. Liénard donne lecture d’une notice dont il est l'auteur, inti-
tulée : De la Vérité dans les. Arts.

M. le premier Secrétaire Adjoint donne lecture de la communication
de M. Rapine sur son procédé de gravure.

M.,' Mayoux, dans un rapport détaillé, donne l’énumération des tra- *
vaux auxquels il se livre, comme éditeur de Chemins de Croix, en
chromolithographie.

Communication de M. le Président tendant à demander au Gouverne-
ment des délégués officiels représentant la Société à l’Exposition univer-
selle de Londres. On nomme une Commission composée de MM. de la
Blanchère, Coffignon, Dalbergue, Félon, Lepage, Mousset, Paul.

M. Trémiot fait part à l’Assemblée des procédés brevetés dont il fait
usage pour exécuter ses portraits en cheveux.

ARCHITECTURE DÉCORATIVE.

en BSois découpé.

Par MM. E. Pr.i.nssEjtT et O, Constructeurs à Paris. .

PL. 41-12.

Articles antérieurs. — Treillage en bois découpé, Artind., 1857, PI. 8. — Escalier
rustique en bois découpé, Art ind., PL 10. — Balustrades et balcons en bois découpé,
Art ind., 1857, PI. 17. — Couronnements en bois découpé, Jri ind., 1857, Pi. 18. —
Lambrequins et couronnements en bois découpé, Art iiul., 1S58, col.' 20, PI. 10. —
Porches et Détails en bois découpé, Artind., 1851), col. 10, IM. 9. — Balustrades en
bois découpé, Art iiul., 1859, cul. li, PI. 10.— Maisons de garde du Bois de Boulogne,
Art And., 1859, col. 6Q, PI. 21, 22, 23, 24. — Kiosque et Exèdre du Bois de Boulogne,
Art ind., col. 58, PI. 25, 2G, 27, 28. — Pavillons de garde du Square‘S'aint-Jacques-fa-
lloucherie, Art ind., I8G0, col. 17, PI. 11-12. — Chalet exécuté à Saint-Maurice, An
ind., 1 SGI, col. 27, PI. 17. — Maisons de gardes et Maisons d’éclusier du Hanovre,
Art ind., 1861, col. 38, PI. 19.

Le chalet en bois découpé représenté Pl. 11-12 fait partie des types
exécutés par MM. K. Delessert et Cc. C’est une construction à un
étage qui n’est pas moins remarquable par sa décoration extérieure
que par sa bonne distribution.

Elle a 15 mètres de façade sur 11 mètres de profondeur, et com-
prend au rez-de-chaussée, vestibule, cuisine, office, salle à manger, sa-
lon, petit salon et terrasse ; au premier étage, quatre chambres indépen-
dantes, avec cabinet de toilette et balcon, un petit salon et une chambre
isolée, disposée symétriquement par rapport à la cage de l’escalier.

Les fig. 5, 6, 7, 8 indiquent en outre les principaux motifs adoptés
pour les lambrequins et les balustrades de la terrasse et des balcons.

Cette construction est revenue à 30,000 fr. environ, soit 165 lr. par
mètre superficiel. A. Cassagnes.

Itosaces et Centres «rués, (Style arabe.)

Pl. 15-14.

Articles antérieures. — Bordures sculptées, Art ind., 1858, col. 5, PI. 9. — Bor-
dures grecques, Art ind., 1858, col. 5, IM. 10. — Consoles et Clés de voûtes ornées,
Artind., 1859, col. 19, Pl. 14. — Mosaïques et Bordures de style mauresque, Art ind ,
1859, col. 27, IM. 18.

La Pl. 13-14 réunit, sous forme de tableau synoptique, un certain
nombre de rosaces et centres ornés qui se reproduisent fréquemment
dans les dômes et les détails de décoration des monuments arabes.

Bien qu’ils ne soient pas tous remarquables aux mêmes titres, il nous
a semblé utile de lps publier, car ils peuvent concourir aisément à la
décoration d’ouvrages dérivés du style auquel ils se rapportent.

En Algérie on oublie trop souvent que le climat exige impérieusement
l’adoption des dispositions générales du style Mauresque, avec ses cours
intérieures, ses fenêtres impénétrables au soleil, ses galeries couvertes,
et ses colonnettes minces permettant la libre circulation de l’air.

Nous publierons de temps en temps, à ce point de vue, des spécimens
choisis de l’art Mauresque. G. À. Oppermann.

REVUE PHOTOGRAPHIQUE.

OBSERVATIONS

sur le virage des Épreuves pSiotograjpIticiMes.

Le virage d’une épreuve positive s’effectue en solarisant une feuille
de papier enduite de chlorure d’argent sous le cliché négatif; l’adhé-
rence exacte des surfaces s’obtient en les plaçant sous une presse dis-
posée pour cet usage. Le papier étant convenablement préparé, qn

• le trempe par une de ses faces seulement dans un bain formé de
50 grammes de chlorhydrate d’ammoniaque pour 1,000 grammes
d’eau ; on le laisse sécher, puis on laisse le côté chloruré de ce papier
pendant dix minutes en contact avec un bain composé de 200 grammes
de nitrate d’argent pour 1,000 grammes d’eau. On fait ensuite sécher le
papier sensibilisé à l’obscurité. L’épreuve positive se manifeste sur lé
papier en noir violacé très-intense ; on la retire également à l'obscurité ;
on enlève à l’eau distillée l’excès de nitrate d’argent dont le papier
est imbibé; on passe à l’hyposulfite 'de soude à 15 p. 100, et le
chlorure d’argent non impressionné disparaît alors; l’épreuve est
fixée, c’est-à-dire qu’on peut l’exposer à la lumière sans qu’elle noir-
cisse : il ne reste plus qu’à laver à grande eau.

Mais si elle est fixée, elle n’est pas protégée contre toute alté-
ration chimique, l’argent étant facilement attaquable, et la surface de
l’épreuve n’étant constituée que par de l’argent réduit. M. Fizeau
imagina de recouvrir la surface d’argent d’une couche d’or; et, comme
le résultat de l’opération a non-seulement pour effet de donner de la
solidité à l’épreuve, mais d’en modifier les tons, il a appelé cette
opération le virage. Si l’on plonge en effet l’épreuve, fixée et lavée,
dans une dissolution de chlorure d’or, les blancs se teintent légère-
ment en rose, les noirs deviennent plus transparents, et les demi-
teintes s’affaiblissent rapidement.

Le virage peut s’effectuer à l’aide de divers sels d’or; le plus conve-
nable a été proposé par MM. Fordos et Gélis, est composé d’hyposul-
tite de soude et d’or; c’est celui dont se servent tous les photographes.
L’opération du virage est, on le conçoit, indispensable pour la durée de
l’épreuve; elle est en outre très-simple. Malheureusement il peut ar-
river que le résultat du virage par les sels d’or alcalins soit très-irré-
gulier sur certains échantillons de papier. Dans ce cas, l’épreuve se
couvre d’un mélange de tachés grises ou rouges qui détruisent com-
plètement le mérite de l’épreuve. Les causes auxquelles on attribue leur
formation sont aussi variables que contradictoires. Les uns pensent que
la faute en est au papier; les autres croient qu’elles tiennent seulement
à ce que celui-ci est trop épais; suivant d’autres, au contraire, l'acci-
dent ne se produit que quand le papier est trop mince. Pour quelques-
uns le mal provient d'un albuminage défectueux; pour d’autres encore
de l'emploi de mauvais clichés; tantôt on se rejette sur l’acidité du
bain d’argent, tantôt sur sa concentration ; quelquefois on accuse le
bain d’or d’être trop acide, d’autres fois de contenir trop de carbo-
nate de soude ; on craint aussi l’usage de lavages trop abondants
entre la sortie de l’épreuve hors du châssis et l’opéraliou du virage ;
ou bien encore l’emploi d’une eau renfermant des substances capables
de former des sels d’argent insolubles.

M. Samuel Fry conseille, comme un remède parfait, de convertir,
avant l'immersion dans le bain de virage, tout le nitrate d’argent
libre en acétate d’argent. Pour cela, il suffit de soumettre l’épreuve
pendant dix minutes à l’action d’un bain renfermant 0",08 d’acétate
de soude pour 310 grammes d’eau distillée.

M. Samuel Fry a opéré avec un même échantillon de papier; il a
tiré deux épreuves : l’une était aussi mauvaise que possible, l’autre,
qui avait été soumise à l’acétate de sonde, était très-pure. L’existence
de certains papiers sur lesquels ce <L f ut n’a aucune tendance à se
manifester, tandis que sur certains autres il tend toujours à se pro-
duire, semble désigner le papier comme l’origine de cette difficulté;
mais d’autres faits paraissent accuser le cliché.

M. Moens a donné récemment une explication plus satisfaisante que
les précédentes touchant l’origine de ces taches. Il en attribue la forma-
tion à la production de sels d’argent insolubles, notamment de chlorures,
dans la pâte du papier. Lorsque les eaux de lavage contiennent des chlo-
rures, le nitrate d’argent libre que renferment les pores du papier est
partiellement dissous, et partiellement transformé ên chlorure qui se
trouve emprisonné dans le papier à l'état de taches irrégulières. Lors-
que le papier renferme cet excès d’argent, l’image vire rapidement;
mais les autres portions exigent, pour arriver au même ton. un temps
beaucoup plus considérable, de telle sorte que l’on a, dans le même
moment, deux méthodes de virage simultanément en activité; la pre-
mière fournit ses résultats avant que la seconde ait accompli sa réation
complète, d’où résultent deux effets différents auxquels on doit attri-
buer l’inconvénient des taches.

M. Warthon Simpson, adoptant cette manière de voir, attribue l’as-
pect farineux des épreuves à l’existence, et à la présence de deux sels
d’argent à différents degrés de réduction se colorant sous l’action du
bain d’or avec différents degrés d’énergie. Les précautions qui peuvent
être utilement employées pour combattre cette réduction irrégulière
de l’or et de l’argent sont les suivantes : En premier lieu, il faut em-
ployer un beau papier à surface dure et à texture serrée, ce qui em-
pêchera, en partie du moins, une absorption irrégulière du sel et de
l’albumine. Dans la préparation, il faut employer une solution très-
 
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