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Alembert, Jean Le Rond; Keith, George
Eloge De Milord Marechal — Berlin, 1779 [VD18 90543998]

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https://doi.org/10.11588/diglit.31544#0054
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mier l’exposoit â être accusé de haute trahison envers
sa patrie- Cependant il ne vonlut accepter le titre
qui pouvoit le mettre en sûreté , qu’en y joignant
celui .qui lemettoit en péril > mais qui étoit Ieplus
cher à son cœur, & le plus consorme à son cou-
rage.

Le Clievalier de Saint-George , que ses Partisans
d’Ecosse avoient appellé Roi , & au nom duquel
devoit commander Milord Mare'chal ■> étoit, comme
on l’a vu > retird à Rome depuis environ trente
années : ce ne fut pas ce Prince qui vint se mettre
à la téte des Ecossois, quoiqu’il n’eût que cinquan-
te-quatre ans ; il leur envoya à sa place ion iîls
aîné i qui se comporta dans cette guerre avec beau-
coup de courage, & qui depuis a vécu plus infor-
tund & plus ignoré que son pcre. On sait que son
srere, le Carriinal ri’Yorck, rie pouvant cspdrer de
se faire Roi, s’est fait Prëtre, & a renoncé pour
la pourpre Romaine à ses prétentions au trône
Britannique._

(7) Les circonstances de cette expédition , ou
plutÔt de cette malheureuse entreprise , sont assez
curieu’ses & assez peu connues pour me'riter ici
quelque détail. L’armée Franÿoise qui devoit por-
ter le Prétendant en Ecosse , dtoit à la rade de
ptinkérque , & presque tout-â-sait embarquée , lors-
qu’une tempëte la sit ddiouer sur les Dunes* La
France, qui n’avoit que quatre vaisseaux de ligne ,
étoit persuadée que celle d’Angleterre ne seroit
pas asse?. tôt prête pour s’opposer A la descente; elle
ne l’e'toit que trop , & nousatteiîdoit à l’embouchure
de la' Tamise , forte de leize vaisseaux & de plu-
sieurafrégàtes* Milord Mardchal en dtoit instruit par
üii vieux Marin François, qui monté sur un petit
esqiiif, alloit nuit & jour à la découverte par ses
ordres.Le Ministre de France fut averti que les An-
glois ôtoient en état de s’opposer à nos foibles ef-
forts , & de les rendre inutiles : mais se fiant aux
avis trop peu fidèles qu’il croyoit avoir d’ailleurs,
il rdpoudit, que sans doute une terreur fanique avoit
sait prendrc la ssotte marchande des lndes poar celle de
 
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